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Conservatisme
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Le conservatisme est une philosophie politique qui est en faveur des valeurs traditionnelles et qui s'oppose au progressisme. Les cultures ayant chacune des valeurs différentes, les conservateurs selon leur culture ont des buts différents. Mais tous les conservateurs promeuvent la défense statu quo ou le retour à des valeurs établies (statu quo ante). Pour Michael Freeden, le conservatisme croit seulement en un changement limité de ce qui est naturel ou organique ; aussi, pour lui, l'ordre social est indépendant de la volonté humaine.
Le terme vient de « conserver » ; du latin conservare, « maintenir, observer (une loi, une coutume) » composé de servare « préserver, garder ». Bien que ce ne soit pas une idéologie en soi, le conservatisme est une philosophie politique dont les idées sont en grande partie liées à leur contexte d'existence. Il est défini en partie par l'accent mis sur la tradition comme source de sagesse, bien au-delà de ce qui peut être démontré ou explicitement établi. Il se fonde sur la conservation d'un ordre préétabli, selon les conventions, chacun à sa place.
Né d'un père anglican, juriste de profession, et d'une mère catholique, Edmund Burke est élevé dans la religion anglicane à laquelle il reste attaché toute sa vie. Il est élève dans une école quaker de Ballitore, puis au Trinity College de Dublin.
En 1756, il montre une certaine aversion à l'égard de l'idéologie des Lumières, et publie la même année un Coup d'œil sur les maux qu'a produits la civilisation ; les avis au sujet de cet ouvrage anonyme sont partagés : certains y voient une parodie de la manière d'argumenter de Lord Bolingbroke, d'autres le considèrent comme une approche de l'anarchisme philosophique. Devenu homme politique, Burke désavoue cet ouvrage. En 1757, il fait paraître une Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du Sublime et du Beau, un traité d'esthétique qui lui fait prendre rang parmi les philosophes, attirant même l'attention de Diderot et de Kant.
- C'est notamment l'avis de Russell Kirk dans son essai The Conservative Mind.
Philibert Tsiranana (1910?-1978), fut le premier président de Madagascar de 1959 à 1972.
Pendant douze ans, la République de Tsiranana a connu une stabilité institutionnelle qui tranchait face aux troubles politiques qui secouaient l’Afrique francophone à la même époque. Cette particularité participa à la construction de sa popularité, attribuant à Philibert Tsiranana une réputation d'homme d’État remarquable.
En comparaison des autres pays en voie de développement, son bilan est honorable : Madagascar connaissait une démocratie restreinte, et l’économie progressait lentement en suivant la voie d'un socialisme pragmatique. Madagascar se vit ainsi attribuer le surnom d’« Ile heureuse ».
Usé sur le plan physique et politique, la fin de son mandat fut plus mitigée. L'image populaire d'un bienveillant maître d’école qu'il affichait publiquement, dissimulait aussi une grande fermeté, voire un penchant pour l’autoritarisme. Il demeure toutefois une figure politique malgache de premier plan et reste connu dans son pays comme le « Père de l’indépendance ».
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Membre du KGB (service de renseignement et d'action), il commence sa carrière politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, puis devient l'un des plus proches conseillers du président Boris Eltsine, qui fera de lui le directeur du FSB (sécurité publique) en 1998, puis le président du gouvernement de la Russie l'année suivante.
À partir du , il assure les fonctions de président de la fédération de Russie par intérim à la suite de la démission de Boris Eltsine. Il devient président de plein exercice le , après avoir remporté l'élection présidentielle dès le premier tour, dans des conditions polémiques. Confortablement réélu en 2004, il mène une grande politique de réformes marquée par un redressement de l'économie nationale et une politique institutionnelle tournée vers une concentration des pouvoirs présidentiels.
En 2008, la Constitution lui interdisant de concourir pour un troisième mandat consécutif, il soutient la candidature de Dmitri Medvedev à la présidence. Une fois élu, celui-ci le nomme président du gouvernement. Dans la foulée, Vladimir Poutine prend la direction du parti Russie unie. Régulièrement critiqué en Occident pour l'aspect autoritaire de sa gouvernance, il est pour la première fois réellement contesté à la suite des élections législatives de 2011.Autres articles sélectionnés au sein du portail du conservatisme
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Royaume-Uni : Parti Conservateur, Parti unioniste démocrate, Parti unioniste d'Ulster
Italie : Forza Italia, Nouveau Centre-droit, Ligue du Nord, Populaires pour l'Italie, Frères d'Italie - Alliance nationale, La Droite , Futur et liberté pour l'Italie
Espagne : Parti populaire, Parti aragonais, Citoyens - Parti de la Citoyenneté, Coalition pour l'Europe (2014)
Allemagne : Union chrétienne-démocrate d'Allemagne, Union chrétienne-sociale en Bavière, Union des valeurs, Alternative pour l'Allemagne, Parti écologiste-démocrate
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