1261 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1258 1259 1260 1261 1262 1263 1264 Décennies : 1230 1240 1250 1260 1270 1280 1290 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1258 - 1259 - 1260 - 1261 - 1262 - 1263 - 1264 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 - 1280 - 1290 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1261 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Juillet : à la reprise de Constantinople par Alexis Strategopoulos, les chevaliers latins sont chassés de l'hôpital du monastère du Christ Pantocrator[1].
- Le vingt-cinquième synode de Mayence demande que chaque monastère soit pourvu d’une infirmerie pour les vieillards[2].
- Fondation de la maison-Dieu de Gerbonvaux, en Lorraine, par Geoffroy de Bourlémont, sénéchal de Navarre, et Sibylle de Saussure, sa femme[3].
- Première mention de l'hôpital de Signes, en Provence, « dans le testament d'un nommé Guillaume Barry[4] ».
- Une pharmacie est attestée à Trogir, en Croatie[5].
- 1261- : fondation à Basingstoke, dans le Hampshire en Angleterre, par Walter de Merton, de l'hôpital Saint-Jean Baptiste (Hospital of St. John the Baptist), destiné à l'accueil des membres du clergé dans le besoin[6].
Publication
[modifier | modifier le code]- Peu après 1261 : parution du Commentaire sur l'Antidotaire de Nicolas[7] (Expositio supra Antidotarium Nicolai), de Jean de Saint-Amand (fl. 1261-[8]).
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Girard, barbier à Poitiers[9].
- Fl. Jean, barbier du roi de France Louis IX[9].
- Fl. Raoul, bourgeois, dit « le Médecin » dans un acte du Parlement de Paris, « mais ce n'est peut-être là qu'un surnom[10] ».
- Vers 1261 ? : fl. Démétrios Pépagoménos, médecin de Michel Paléologue, empereur byzantin[11].
- 1261- : fl. Étienne de Jancigny, médecin à Dijon, enterré à l'abbaye de Saint-Bénigne[9].
- 1261-après : fl. Jean de Saint-Amand, médecin, « contemporain de Gautier de Croix, évêque de Tournai, qu'il assist[e] sans doute à ses derniers moments, en 1261 », peut-être professeur à Paris, auteur de nombreux ouvrages médicaux[10].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Fernando Vescia, « In the Steps of Hospes », Vesalius, vol. 4, no 2, , p. 61 (lire en ligne).
- Yves Baille, « Histoire des asiles de la vieillesse à Marseille », sur le site de l'Association des amis du patrimoine médical à Marseille, 16 février 2016, p. 1 [lire en ligne (page consultée le 6 octobre 2018)].
- Baudouin, abbé de Septfontaines, « Charte », avril 1261, sur le site Les Plus Anciens Documents linguistiques galloromans, dirigé par Martin Glessgen (texte intégral).
- Victor Saglietto, La Commune de Signes : Étude archéologique et historique, Toulon, impr. Marim, réédition, 1992 (1re éd. 1935) (lire en ligne), p. 166.
- Vladimir Bazala (trad. Andreja Delini), « Comment s'est développée la culture médicale en Yougoslavie [d'après (sh) Vladimir Bazala, « Prolegomenon […] », Acta historica medicinae, pharmaciae, veterinae, Belgrade, vol. 1, no 1, , p. 17-45] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 51, , p. 208 (lire en ligne).
- (en) William Dugdale, Monasticon Anglicanum : A History of the Abbies and Other Monasteries, Hospitals, Frieries and Cathedral and Collegiate Churches [etc.], vol. 6, 2e partie, Londres, Joseph Harding, (lire en ligne), p. 694.
- Danielle Jacquart, « Médecine et pharmacie à Paris au XIIIe siècle », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 150, no 2, , p. 1013 et suiv. (lire en ligne).
- « Jean de Saint-Amand (12..-1312) », BNF 13169389.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Girard », p. 201, « Jean », p. 344, « Étienne de Jancigny », p. 140.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Raoul », p. 682, « Jean de Saint-Amand », p. 476.
- François de La Croix du Maine, Antoine du Verdier et Jean-Antoine Rigoley de Juvigny (éd.), Les Bibliothèques françaises de La Croix du Maine et de Du Verdier, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée, t. 1, Paris, Saillant et Nyon, , 610 p. (lire en ligne), p. 195.