1417 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1414 1415 1416 1417 1418 1419 1420 Décennies : 1380 1390 1400 1410 1420 1430 1440 Siècles : XIIIe XIVe XVe XVIe XVIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1414 - 1415 - 1416 - 1417 - 1418 - 1419 - 1420 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1380 - 1390 - 1400 - 1410 - 1420 - 1430 - 1440 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1417 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Fondation par Jacques Miton, curé d'Is en Bourgogne, du premier hôpital de la ville[1].
- Le médecin juif Mosse Marnan de Marseille[2] et les chirurgiens juifs Bellant de Tarascon[3] et Benoît Canet (fl. 1401-1417) d'Arles[3] soignent Louis II, roi de Naples, pour la maladie de la vessie dont il meurt.
- 1414[4] ou 1417-1418[5] : une épidémie de danse de Saint-Guy se répand depuis Strasbourg jusqu'en Bavière.
Publications
[modifier | modifier le code]- 1411-1417 : Alonso Chirino (es) (c.1365-c.1429), médecin de Jean II, roi de Castille, rédige deux traités en castillan : le Miroir de la médecine (Espejo de la Medicina) et le Moindre mal de la médecine (Menor daño de la Medicina[6]).
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Albert Loison, précepteur et médecin du dauphin Jean, qu'il soigne à Paris et Compiègne dans sa dernière maladie[3].
- Fl. Jean de Sept Saulz, barbier à Reims ; il examine une personne suspecte de lèpre[7].
- Fl. Jean Simon, maître ès arts et licencié en médecine ; consulté à Vienne comme astrologue, avant l'élection du successeur de Jean XXIII[7].
- 1376-1417 : fl. Abraham Vitalis de Milhano, médecin juif d'Avignon d'une famille originaire de Millau ; en 1376, il succède à son père Vital de Bésiers ; il devient conseiller de la communauté juive en 1417[3].
- 1388-1417 : fl. Jean de Parme, médecin de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne ; en 1388 et 1417, trois fils qu'il a de Guiotte, sa servante, obtiennent des lettres de légitimation[7].
- 1401-1417 : fl. Jean de Vouziers, chirurgien juré de la ville de Reims[7].
- 1411-1417 : fl. Jean de Lugduno, licencié en médecine, étudiant en droit à Paris, réputé dives practicus, bene hereditatus ; en 1417, il obtient réparation de « Bourguignons » qui l'avaient attaqué et grièvement blessé en 1411[7].
- 1414-1417 : fl. Jean de Monteau, fils de François de Monteau, médecin de Dijon d'origine milanaise, reçu docteur en médecine à Pavie en 1414, revenu à Dijon en 1417[7].
- 1415-1417 : fl. Michel de Discipatis, prêtre apostat, à Chambéry en 1415, condamné à la prison à vie pour avoir extorqué de l'argent en se donnant pour astrologue et médecin[7].
- 1417-1428 : fl. Monet Michiel, maître barbier à Lyon[7].
- 1417-1430 : fl. Arnold de Tricht, recteur de l'université de Rostock, professeur de médecine à Erfurt[3].
- 1417-1453 : fl. Jean de Lacoste, barbier, à Mézières, de Charles de Bourgogne, comte de Rethel[7].
Décès
[modifier | modifier le code]- Henri Carpentin (né à une date inconnue), clerc et médecin, maître régent à l'université de Paris, au service de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne[3].
- 18 mai : Gilabert Jofré (en) (né en 1350), mercédaire espagnol, fondateur à Valence, en 1409, du premier asile d'aliénés du monde, l'hôpital Sainte-Marie des Innocents (Hospital de Santa Maria de los inocentes[8]).
Références
[modifier | modifier le code]- Auguste Mochot, Histoire d'Is-sur-Tille, Dijon, J. Marchand, , 242-LVIII p. (lire en ligne), p. 131.
- « Les Médecins juifs au Moyen Âge [sources : Gilbert Dahan, Les Intellectuels chrétiens et les Juifs au Moyen Âge] », L'Écho des carrières : Bulletin de l'Association culturelle des Juifs du Pape, , p. 16 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Bellant », p. 66, « Benoît Canet », p. 67, « Henri Carpentin », p. 276, « Albert Loison », p. 16, « Abraham Vitalis de Milhano », p. 5, « Arnold de Tricht », p. 51.
- Thierry Grandmougin, Catherine Bourdet et Jean-Marc Gurruchaga, « De la danse de Saint-Guy à la chorée de Huntington : Rappels sur l'émergence d'un concept médical », Histoire de la médecine et des sciences, vol. 13, nos 6-7, , p. 851 (lire en ligne).
- Albert Ohl des Marais, « Le Culte des pierres dans la région vosgienne », Bulletin de la Société philomatique vosgienne, vol. 63, , p. 111 (lire en ligne).
- Adeline Rucquoi, « Contribution des studia generalia à la pensée hispanique médiévale », dans José-Maria Soto Rábanos (éd.), Pensamiento hispano medieval : Homenaje a D. Horacio Santiago-Otero, Madrid, CSIC, (lire en ligne), p. 21.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Sept Saulz » et « Jean Simon », p. 484, « Jean de Parme », p. 460, « Jean de Vouziers », p. 502, « Jean de Lugduno », p. 442, « Jean de Monteau », p. 453, « Michel de Discipatis », p. 553, « Monet Michiel », p. 561, « Jean de Lacoste », p. 427.
- Gilabert Jofré, Juan (1350-1417), BNF 13620587.