papiamentu
Apparence
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Nom commun
[modifier le wikicode]papiamentu \pa.pja.mɑ̃.ty\ masculin, au singulier uniquement
- Variante de papiamento.
Theo van Doesburg publie, d’octobre 1917 à janvier 1932, une revue d’art qui diffuse avec ses idées celles de Piet Mondrian, Gerrit Rietveld ou El Lissitzky, ces peintres, architectes, sculpteurs et poètes qui rêvent d’une harmonie entre tous les arts. Cette utopie transdisciplinaire a profondément influencé l’architecture du XXe siècle, du Bauhaus au style international. Pour leur rendre hommage, l’idée naît de couvrir cent murs de la ville de Leyde de cent poèmes : ainsi les habitants vivent leur vie quotidienne en compagnie de William Shakespeare, Ossip Mandelstam, Lorca, Sappho et Ingeborg Bachmann, Paul Ceylan, Bashō, Borges, Anna Akhmatova, Adam Mickiewicz, Pablo Neruda, Goethe, Octavio Paz, Josef Sarig, des poétesses africaines, Rilke, e. e. cummings, W. B. Yeats, ou encore Neeltje Maria Herzberg, Hugo Claus, Du Fu (712-770) ou Guillermo E. Rosario qui écrit dans la langue des Caraïbes de sa mère, le papiamentu.
— (Lydia Flem, Paris Fantasme, Éditions du Seuil, 2021, page 118)