Siège de Douai (1667)
Date | du au |
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Lieu | Douai, Pays-Bas espagnols (aujourd'hui France) |
Issue | Victoire française |
Royaume de France | Monarchie espagnole |
• Louis XIV • Sébastien Le Prestre de Vauban |
• Jean-Philippe-René d’Ive, seigneur d’Ostiches |
200 soldats; plusieurs milliers de civils armés (milices bourgeoises et étudiants) |
inconnues, mais très faibles |
Batailles
Coordonnées | 50° 22′ 15″ nord, 3° 04′ 45″ est | |
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Le siège de Douai se déroula du au , pendant la guerre de Dévolution.
Le siège
[modifier | modifier le code]Après la prise de Tournai, Louis XIV commande au comte Duras d'investir Douai et se rend lui-même sur place deux jours plus tard. La tranchée est ouverte le 3 juillet. Quatre jours après le début du siège, les troupes françaises franchissent le fossé, emportent la contre-escarpe et s'installent sur la demi-lune. La ville capitule le même jour[1]. Le , Louis XIV se présenta par la porte de Valenciennes pour se rendre place Saint-Amé, lieu des origines de la ville et reçut la clé d'or des mains du corps municipal. Il se rendit à la collégiale Saint-Amé où les hommages lui furent rendus par les ecclésiastiques et civils dans la chapelle du Saint-Sacrement. Il repartit le lendemain avec 2 000 chevaux vers Compiègne[2].
Anecdotes
[modifier | modifier le code]C'est au cours de ce siège que Sébastien Le Prestre de Vauban reçut un coup de mousquet qui lui entailla la joue gauche, et qui lui laissera une cicatrice toute sa vie[3].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Galeries historiques du Palais de Versailles, volume 2, page 96 - Charles Gavard - 1839 -
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Eudore Soulié, Notice du Musée National de Versailles, (lire en ligne), Louis XIV arriva le 2 juillet devant Douai, qu'il avait fait investir deux jours auparavant- par le comte de Duras. Il alla aussitôt reconnaître la place, marqua les endroits les plus propres pour l'attaquer et fit ouvrir la tranchée le 3 juillet. Le lendemain, après avoir visité tous les postes, il descendit dans la tranchée, et quelques officiers et quelques gendarmes y furent blessés auprès de lui. Cette démarche du roi inspira une telle ardeur aux troupes, que le quatrième jour du siège elles passèrent le fossé, emportèrent la contrescarpe et firent un logement sur la demi-lune. La ville, qui se vit sur le point d'être forcée, capitula le même jour..
- Pierre-Antoine-Samuel-Joseph Plouvain, Souvenirs à l'usage des habitans de Douai, ou Notes pour servir à l'histoire de cette ville, jusques et inclus l'année 1821, Deregnaucourt (Douai), (lire en ligne).
- Georges-Gustave Toudouze, Monsieur de Vauban, Berger-Levrault, , p. 47