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Les Kali’nas sont une ethnie amérindienne que l’on retrouve dans plusieurs pays de la côte caraïbe d’Amérique du Sud. Ils sont de langue et de culture caraïbes. L’origine du nom que les Européens leur donnèrent, Galibi, est inconnue, mais eux-mêmes préfèrent s’appeler Kali’na tilewuyu, c’est-à-dire "les vrais Kali’na", en partie pour se différencier des métis Marron-Kali’na habitant le Suriname. Les Kali’na ne connaissant pas l’écriture avant l’arrivée des Européens, leur histoire se transmettait donc oralement de génération en génération sous forme de récits légendaires. Palliant l’absence de sources écrites, l’archéologie a permis de mettre au jour 273 sites archéologiques amérindiens sur seulement 310 km² de la zone recouverte par le barrage de Petit-Saut sur la Sinnamary. Certains datent de deux mille ans, établissant ainsi l’ancienneté de l’implantation amérindienne dans cette région. La partie de l'Amérique du Sud où vivent les Kali'na est très faiblement peuplée, pourtant cette ethnie est elle-même extrêmement minoritaire dans tous les pays où elle est établie bien que localement elle soit majoritaire dans certaines zones très reculées. Leur répartition actuelle ne constitue qu'un reliquat de leur zone d'expansion à l'époque précolombienne.
Territoires d’Amazonie
États du Brésil : Acre - Amapá - Amazonas - Maranhão (en partie) - Mato Grosso (en partie) - Pará (dont l’île de Marajó, entre les embouchures des fleuves Amazone et Tocantins) - Rondônia - Roraima - Tocantins (en partie). Départements de la Bolivie : Beni - Cochabamba (en partie) - La Paz (en partie) - Pando - Santa Cruz (en partie). Départements de la Colombie : Amazonas - Caquetá - Guainía - Guaviare - Putumayo - Vaupés. État du Venezuela : Amazonas.
Villes d’Amazonie
Brésil : Altamira - Ananindeua - Belém - Boa Vista - Coari - Cruzeiro do Sul - Itacoatiara - Macapá - Manacapuru - Manaus - Parintins - Porto Velho - Rio Branco - Santarém - Tefé. Colombie : Leticia. Équateur : Sarayaku. Pérou : Iquitos. Venezuela : Puerto Ayacucho.
Villes des Guyanes
Guyane française : Cayenne - Saint-Laurent-du-Maroni. Guyana : Georgetown - Linden. Suriname : Lelydorp - Paramaribo.
Ethnies
- Amérindiens : Achuar - Aguarunas - A'i Cofán - Akawaio - Andoas - Apinajé - Arawaks - Ashaninka - Awá - Bororos - Caboclo - Enawenê-Nawê - Galibis - Huambisa - Huaorani - Indigenato - Ingariko - Iquitos - Kalapalo - Kali'na - Kamayurás - Kapon - Katukinas - Kaxinawá - Kayapos - Kichwas - Korubo - Krahô - Kuikuros - Lokonos - Macuxi - Matsigenka - Metyktire - Munduruku - Nambikwara - Palikur - Parentintins - Patamona - Pemóns - Piaroas - Pirahã - Secoya - Shiwiar - Shuars ou Jivaros) - Siona - Suyá - Tapajós - Tekos ou Émerillons - Ticunas - Trumai (peuple) - Tupinamba - Tupis - Wapishana - Wayana - Wayãpi - Xavántes - Xingu - Yagua - Yanomami - Yecuana - Yucuna - Zápara - Zo'é.
- Noir-marrons : Alukus ou Bonis - Bushinengue - Paramacas - Saramaca.
Voir aussi : Peuples indigènes d'Amérique du Sud#Peuples d'Amazonie
Botanique
Histoire
- Histoire de la Guyane.
- Histoire du Guyana.
- Histoire du Suriname.
- Combat de Gurupá, en 1639 ou 1640.
- Occupation de la Guyane par l'armée luso-brésilienne (1809-1817).
- Cabanagem, révolte sociale dans l'ancienne Province du Grand Pará, au Brésil (1835-1840).
- Bagne de la Guyane française sur de multiples sites, dont, entre autres : bagne de Cayenne (1852-1938), bagne de Saint-Laurent-du-Maroni (1852-1946)…
- Fièvre du caoutchouc, a son apogée entre 1879 et 1912, ravivée dans les années 1942 à 1945.
- Contesté franco-brésilien, différend sur la question de délimitation de la frontière entre le Brésil et la France, résolu en 1900.
- Guerre de l'Acre, conflit frontalier entre la Bolivie et le Brésil affectant aussi le Pérou (deux phases entre 1899 et 1903).
- Histoire de la Guyane britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Guérilla de l'Araguaia (fin des années 1960-début des années 1970).
Personnalités
- Vicente Yáñez Pinzón (vers 1460-après 1523), navigateur, explorateur et conquistador espagnol, découvreur de l'Amazone, dont il parcourt l'estuaire.
- Francisco de Orellana (vraisemblablement entre 1490 et 1511-1545), navigateur et explorateur espagnol qui nomme l'Amazone ainsi.
- Lope de Aguirre (vers 1515-1561), conquistador espagnol.
- Pedro Teixeira Albernaz (vers 1595-1662), cartographe portugais, ayant avec ses compagnons effectué la première remontée complète de l'Amazone par des Européens, en 1638.
- Anne-Marie Javouhey (1779-1851), fondatrice de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny. Elle effectue une part importante de son œuvre missionnaire lors de ses années à Mana, en Guyane française.
- Cândido Rondon (1865-1958), ingénieur militaire et explorateur brésilien.
- José Maria Ferreira de Castro (1898-1974), écrivain et journaliste portugais, auteur du roman Forêt vierge (1930).
- Bertrand Flornoy, (1910-1980) explorateur, ethnologue et archéologue français.
- Raoni Metuktire (vers 1930-), chef kayapo.
- Jim Jones (1931-1978), pasteur et gourou de la secte Le Temple du Peuple, fondateur à Jonestown en Guyana d'une communauté agraire connue pour le suicide collectif de la plupart des membres en 1978.
- Tim Asch (1932-1994), anthropologue américain, réalisateur de nombreux films ethnographiques.
- Jacques Meunier (1941-2004), écrivain, poète, ethnologue et grand voyageur français.
- Evaristo Nugkuag Ikanan (1950-), écologiste et défenseur des droits de l’homme péruvien, représentant de la communauté indigène des Aguarunas, fondateur de la Coordination des organisations indigènes du bassin amazonien.
- Megaron Txukarramae (1951-), leader kayapo.
- Almir Narayamoga (1975-), chef de la tribu Paiter Surui.
- Émilie Barrucand (1979-), ethnologue de l'Amazonie.
- Jivaros. La coutume des Tsantzas, têtes réduites, est sans doute celle qui a le plus marqué l'imagination des occidentaux et le plus contribué à la réputation des jivaros.
- Manioc
- Les Yanomami représentent un des peuples indigènes parmi les plus nombreux des forêts d’Amérique du Sud, à la fois au Brésil et au Venezuela.
- Toutes les années, depuis 2004, se tient à Manaus le Festival mondial du film d'aventure.
- C'est dans la région de Manaus qu'on été tournées certaines séquences du film d'aventure franco-italien L'Homme de Rio, réalisé par Philippe de Broca et sorti en 1964.
- Le dernier film en date filmé en Amazonie est le film colombien L'Étreinte du serpent de Ciro Guerra, nominé à la 88e cérémonie des Oscars dans la catégorie des films en langue étrangère (plus de trente ans après la dernière caméra filmant une fiction).
- L'un des films d'horreur les plus célèbres dont l'histoire se déroule en Amazonie, est le film italo-colombien Cannibal Holocaust, sorti en 1980. On y suit une équipe de quatre reporters qui espèrent découvrir une tribu cannibale. Après plusieurs mois sans aucune nouvelle, une équipe de secours est envoyée sur les lieux et y trouve les films laissés par la précédente équipe.
- En 1981, sort Cannibal Ferox, qui exploite le même filon. Prisonnières de la vallée des dinosaures en est une séquelle, sortie en 1985. Horror Cannibal, sorti en 2003, a aussi été diffusé sous le titre Cannibal Ferox 3: Land of Death ; l'action se déroule aussi en Amazonie (mais le tournage effectué aux Philippines !).
- Le film Aguirre, la colère de Dieu est inspirée de la vie du conquistador Lope de Aguirre.
- Dans La Forêt d'émeraude, un père recherche son fils, enlevé et élevé par une tribu amazonienne.
- Amazone est un film américano-finlandais de Mika Kaurismäki, sorti en 1990.
- Le roman Le Monde perdu d'Arthur Conan Doyle, plusieurs fois adapté à l'écran, se déroule en Amazonie.
- Le film d'aventure historique américain The Lost City of Z, réalisé par James Gray et sorti en 2016, est une adaptation cinématographique du roman La Cité perdue de Z de David Grann, lui-même inspiré des aventures de Percy Fawcett. Cependant, bien que l'action se déroule en partie en Amazonie, les scènes tournées en Colombie ne l'ont pas été dans cette aire géographique, mais à Santa Marta, sur la côte de la mer des Caraïbes.
« Rio Cuc »
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