Aller au contenu

Palais des sports de Rouen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Kindarena
Généralités
Adresse
40 rue de Lillebonne (d) Voir et modifier les données sur Wikidata
Rouen, Seine-Maritime
 France
Construction et ouverture
Début de construction
7 juin 2010
Ouverture
8 septembre 2012
Architecte
Coût de construction
52,4 millions d’euros
Utilisation
Clubs résidents
Administration
Véga
Équipement
Surface
14 700 m2
Capacité
6 000
Localisation
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Normandie
voir sur la carte de Normandie
Localisation sur la carte de Haute-Normandie
voir sur la carte de Haute-Normandie
Localisation sur la carte de la Seine-Maritime
voir sur la carte de la Seine-Maritime
Localisation sur la carte de Rouen
voir sur la carte de Rouen

Le palais des sports de Rouen, appelé la Kindarena par contrat de nommage, est une salle omnisports située à Rouen. Elle peut accueillir de 4 500 à 6 000 spectateurs selon sa configuration.

L'architecte est Dominique Perrault (Bibliothèque nationale, piscine olympique de Berlin…). Les travaux ont commencé en 2009 et l'inauguration a eu lieu le . Le projet a reçu le soutien de Tony Parker, joueur de Déville-lès-Rouen de 1994 à 1997 et de Mont-Saint-Aignan Basket Club en 1997.

En 2005, le projet est lancé par la municipalité de Rouen et la Communauté de l'agglomération rouennaise (devenue la CREA en 2010 puis Métropole Rouen-Normandie en 2015) qui est maître d'ouvrage. Le montant total du projet s'élève à 37,4 millions d’euros, dont 10 millions d’acquisitions foncières. Les travaux débutent en 2009. Le coût du palais est de 52,4 millions d’euros financés par la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe[1].

La salle est inaugurée le .

Sur sa première saison d'exploitation, le Kindarena est le 2e palais des sports en France derrière Bercy en termes de fréquentation[2], ayant accueilli près de 165 000 spectateurs sur l'année.

Au printemps 2021, le palais des sports accueille un centre de vaccination dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid-19[3].

Situation géographique

[modifier | modifier le code]

Le Palais des sports est bâti à l'ouest de la rive droite de Rouen, dans le futur quartier Luciline, entre l'avenue du Mont-Riboudet et la Seine, à la sortie de l'A150 (Barentin - Le Havre). Ce quartier a été choisi pour la construction du palais car il est en totale rénovation, ce qui a permis de trouver un terrain pour construire l'édifice volumineux (31 500 m2), les espaces libres se faisant rares dans l'agglomération.

Sous la forme de deux prismes inversés, cet ouvrage de l’architecte Dominique Perrault conjugue l’inox brillant plissé de la superstructure au béton des emmarchements du parvis. Par un savant jeu de miroir, l’auvent reflète l’édifice et son environnement au sens plus large, tirant parti de la topographie naturelle du site qui permet d’inscrire deux niveaux d’ouverture : l’un, de plain-pied consacré au palais du quotidien, l’autre, dédié aux événements exceptionnels conduisant le public à gravir les marches. Une dialectique qui trouve son écho dans les usages, qui, au-delà des activités sportives, s’ouvrent à la sphère culturelle. Le Palais des sports de Dominique Perrault[4] a été consacré par le Prix de l'équipement Public de Haute Normandie en 2014[5].

Le Palais des sports s'étend sur une surface totale de 31 540 m2 et possède plusieurs salles :

  • la salle principale, modulable de 4 500 à 6 000 places avec un plateau central de 56 m sur 32 m ;
  • une seconde salle de 864 places (extensible à 1 200) ;
  • une salle d'échauffement de 400 m2 ;
  • une salle de musculation ;
  • salons de réception et conférence de 1 500 m2 ;
  • espaces VIP ;
  • une infirmerie ;
  • des vestiaires ;
  • un lieu de contrôle antidopage ;
  • des bureaux.

Programmation

[modifier | modifier le code]

Événements

[modifier | modifier le code]

Dénomination

[modifier | modifier le code]

Le nom du Palais des Sports est dévoilé le  : il s'agit de la « Kindarena », nom dérivé de la marque Kinder du groupe Ferrero[10] et du mot arena, dans le cadre d'un contrat de nommage. Le siège français du groupe est en effet implanté dans l'agglomération rouennaise, à Mont-Saint-Aignan[11].

Le groupe Ferrero verse 500 000 euros par an pendant 10 ans à la Métropole Rouen-Normandie pour honorer ce contrat.

Le , à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Métropole annonce la nomination des deux salles sportives du Palais des sports à la suite d'une concertation publique. La grande salle devient alors salle Céline Dumerc, ancienne internationale de basket-ball et la seconde salle, salle Amélie Mauresmo, ancienne numéro 1 mondial de tennis[12].

Clubs résidents

[modifier | modifier le code]

Depuis son ouverture, la salle accueille les matchs du Rouen Métropole Basket, club de Pro B. Auparavant, le club jouait ses matchs dans la salle des Cotonniers, une enceinte bien trop restreinte pour un club de ce niveau (1 300 places) et qui ne comportait aucune loge pour y recevoir des partenaires.

Le Kindarena en configuration basket durant la rencontre SPO Rouen - ALM Evreux, comptant pour la 24e journée de Pro B le 17 janvier 2014.

Certaines critiques portent sur le choix de ne pas aller jusqu'au bout de la logique de salle omnisports. Ce qui est au centre du problème est la taille du plateau central de la salle principale. Il est trop court de quelques mètres pour accueillir une patinoire aux dimensions olympiques (60 m × 30)[13], ce qui empêchera le Rouen Hockey élite 76 d'y disputer des matchs notamment en coupe d'Europe.

La salle annexe est la salle principale du Rouen Handball, club qui évolue en Nationale 2 (féminin et masculin) et le club de Oissel Rouen Métropole Handball qui évolue en Nationale 2 également.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • DANA Karine, Le Palais des sports de Rouen – Dominique Perrault architecte, Paris, Archibooks + Sauterau éditeur, coll. L’esprit du lieu - Architecture, 2013.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]