Montipouret
Montipouret | |||||
La mairie en 2016. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | La Châtre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Bouzanne | ||||
Maire Mandat |
Marie-Christine Mercier 2020-2026 |
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Code postal | 36230 | ||||
Code commune | 36129 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Porretimonastériens | ||||
Population municipale |
593 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
85 674 hab. (2010) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 39′ 00″ nord, 1° 54′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 259 m |
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Superficie | 27,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Châteauroux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvy-Saint-Sépulchre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Montipouret est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le sud[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.
Les communes limitrophes[1] sont : Mers-sur-Indre (2 km), Tranzault (4 km), Sarzay (5 km), Saint-Chartier (6 km), Nohant-Vic (6 km) et Saint-Août (10 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Neuvy-Saint-Sépulchre (9 km), La Châtre (10 km), Châteauroux (24 km), Issoudun (34 km) et Le Blanc (64 km).
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Chassignières, les Broquets, les Grenouillères, la Pouge, la Brande, les Courtillets et le Montet[2].
Géologie et hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par les rivières : Indre[2], Vauvre[2] et Igneraie[2]. Le confluent de l'Indre et de l'Igneraie est sur le territoire de la commune.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 801 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jeu-les-Bois-Auto », sur la commune de Jeu-les-Bois à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,6 mm[7],[8].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 41, 49, 69 et 943[9].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châteauroux[9], à 26 km.
Montipouret est desservie par la ligne F du Réseau de mobilité interurbaine[10].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[9], à 29 km.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montipouret est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60 %), terres arables (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[16] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
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Nombre total de logements | 365 |
Résidences principales | 69,1 % |
Résidences secondaires | 20,4 % |
Logements vacants | 10,5 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 85,5 % |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Montipouret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre, la Vauvre et l'Igneraie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[19],[17].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif d'Ardentes, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 383 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 383 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2002, 2011, 2016, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Monasterio Porreti en 1327, Montierporet en 1422, Montierpourret en 1478[24], Moustier-Pourret au XVIe siècle, Montipouret en 1788[25].
Pour l'étymologie de ce nom, monasterium est suivi d'un nom de lieu gallo-romain en -acus[26]. Du bas latin monasterium, moutier, « église », et Porretus, du français Pourret, « poireau » et suffixe diminutif et.
Ses habitants sont appelés les Porretimonastériens[27].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'arrondissement de La Châtre, du canton de Neuvy-Saint-Sépulchre, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes du Val de Bouzanne[12].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 593 habitants[Note 2], en évolution de +4,96 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Équipement culturel
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de La Châtre[12].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[36].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin : la partie la plus ancienne est un fragment de chœur du XIIe siècle, orné de quatre colonnes à chapiteaux à feuillages. Le portail du XIIIe siècle, placé sous le clocher, est désaxé par rapport au chœur. La chapelle du nord est voûtée avec liernes et tiercerons. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1922[37].
- Monument aux morts
- Moulin d'Angibault
- Croix : situé sur la place devant l'église, elle date du XVe siècle et a des soubassements et emmarchements remarquables qui font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1922[38].
-
L'église Saint-Martin en 2008.
-
Le moulin d'Angibault en 2006.
-
La croix en 2012.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Montipouret » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montipouret et Jeu-les-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Jeu-les-Bois-Auto », sur la commune de Jeu-les-Bois - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Jeu-les-Bois-Auto », sur la commune de Jeu-les-Bois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Montipouret », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montipouret ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châteauroux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de l'Insee : Montipouret, consulté le 6 septembre 2016.
- « Les risques près de chez moi - commune de Montipouret », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Stéphane Gendron, Les noms de lieux de l'Indre, p. 389, consulté le 20 janvier 2017.
- A.D. 18-C 1109, Élection de La Châtre.
- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations, vol. 1, p. 353, 389 et 390, consulté le 20 janvier 2017.
- « Nom des habitants des communes françaises, Montipouret », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Montipouret, consulté le 21 septembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
- Notice no PA00097400, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00097399, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.