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Montigny-Montfort

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Montigny-Montfort
Montigny-Montfort
Église Saint-Martin, croix nord du cimetière et monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Montbardois
Maire
Mandat
Claude Jacques
2020-2026
Code postal 21500
Code commune 21429
Démographie
Gentilé Montignois
Population
municipale
286 hab. (2021 en évolution de −6,23 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 34′ 44″ nord, 4° 20′ 43″ est
Altitude Min. 227 m
Max. 400 m
Superficie 17,13 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montbard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Montigny-Montfort
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Montigny-Montfort
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Montigny-Montfort
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Montigny-Montfort

Montigny-Montfort est une commune française située dans le département de la Côte-d’Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Montignois et Montignoises selon le gentilé et l'orthographe usuelle.

L'histoire plus que millénaire de cette commune rurale est liée à celle de son château du XIIIe siècle qui connut d'illustres propriétaires, mais également à l'histoire du Suaire de Turin qui y a été hébergé de nombreuses années.

Géographie

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Topographie

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Carte de Cassini planche no 82 Tonnerre, 1759[1].
Partie septentrionale de l’evesché d’Autun, 1659[2].

La commune se développe autour de quatre vallées verdoyantes où coulent les ruisseaux du Dandarge, du Tantavion, de la Ronce et de la Louère. Son territoire se divise en trois : à l'est des terres cultivées, au centre des parcelles de pacages et à l’ouest la forêt de Montfort. Cette forêt très ancienne était déjà symbolisée sur la carte de Cassini et sur la carte de l’évêché d’Autun, respectivement des XVIIIe et XVIIe siècles ; la commune y culmine, à 397 mètres d’altitude.

La commune se compose de quatre hameaux : Villiers, Montigny, Montfort et Fatin, ainsi que d'un petit écart, le Pavillon des Roches. Elle compte les lieux-dits :

  • la Mine,
  • la Côte,
  • le Clous,
  • les Pruniers,
  • la Queuille,
  • Combe-de-Nogent,
  • les Larceaux,
  • la Courte,
  • les Fâches,
  • la Seigne,
  • le Puisard,
  • Sous Vie,
  • Champ-Genis,
  • Combe-au-Vau,
  • la Couleuvrrée,
  • Combe Thierrée,
  • En Crâ,
  • la Fouchère,
  • En Veurillereau,
  • la Plaine,
  • Montanot,
  • Surgey,
  • Grepain,
  • Prémat,
  • Combe-Sardin,
  • la Taurasse,
  • la Lentillère,
  • le Boudon,
  • Combe-Plate,
  • Charmoi,
  • la Borde,
  • la Roche-Edmée,
  • la Comotte,
  • la Queue-à-la-Vache,
  • Lavey,
  • les Deserts,
  • Combe-Igaroux,
  • Beauvais,
  • le Bouchot,
  • sur le Four,
  • le Champ-de-Bonnet,
  • le Neura,
  • Pré-de-Chêne,
  • Grand-Champ,
  • la Montagnotte,
  • Champs-Grenond,
  • Montagnotte-de-Montfort.

Communes limitrophes

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Accès routier

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Sur la route départementale D 980 entre Semur-en-Auxois (à 11 km) et Montbard (à 4 km) ; Sortie 23 de l'A6 « Bierre-lès-Semur » direction Montbard.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 853,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Montigny-Montfort est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbard, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,2 %), prairies (33,7 %), forêts (28,3 %), zones urbanisées (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voir Montaniacum

Montfort : ce nom dérive du latin : monte, montis, ou mons = mont ou sommet et de forti = fort ou fortifié.

Villiers : ce nom dérive du latin villa, qui désignait en principe une partie d’un domaine ou une maison éloignée. Ce terme a très vite pris le sens de hameau.

Fatin : ce nom pourrait dérivé du latin faustus ou fastus = heureux, prospère, favorable.

Monument aux morts de Montigny-Montfort.

L'histoire de la commune est intimement liée à l'histoire de son château ; les terres et les hameaux de la commune faisaient partie de la seigneurie puis de la baronnie de Montfort. À l'exception du territoire et village de la seigneurie de Montigny qui jusqu'à la Révolution a appartenu à la famille de La Guiche.

L'enquête de 1816

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Extrait du journal d'enquête du préfet de Côte d’Or Herver de Tocqueville, sur les villes et villages du département de 1816[14].

Voici ce qui est dit sur la commune de Montigny-Montfort :

Guillier maire, Lefevre adjoint, Sauron curé, il a dit qu’il a des enfants à lui dans sa maison, mauvaise réputation à tous égards.

450 habitants environ.

Mêmes productions.

_ de perte sur la prochaine récolte.

4 journaux de pâture communale.

Rien que les centimes additionnels.

Réparations pressantes à faire au presbytère, à l’église, et aux murs du cimetière.

Le curé n’a que 33 boisseaux de froment pour traitement.

L’instituteur reçoit 32 doubles décalitres de blé et 40 francs en argent. On en est content.

Le finage de la commune étant très grand il y a 3 gardes champêtres qui reçoivent chacun 50 francs.

La commune a perdu _ de sa récolte de l’an passé par la grêle. Elle a réclamé et elle n’a obtenu, encore, aucune indemnité.

Les habitants sont forts paisibles.

Il existe un vieux bâtiment appelé la Grange des dixmes, qui tombe en ruine, le maire demande l’autorisation de vendre ce bâtiment pour pouvoir réparer l'église etc.

47° 35′ 33″ N, 4° 19′ 30″ E

Les propriétaires

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Le Moyen Âge

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C'est au XIe siècle (vers 1075) qu'un premier château aurait été édifié par Bernard de Montfort, un proche des ducs de Bourgogne. Vers 1289, le château est reconstruit par Géraud de Maulmont, chanoine et archidiacre de Limoges, conseiller du roi de France Philippe IV le Bel.

Par mariages et successions, le château revient en dot à Jeanne de Vergy qui épouse en 1340 Geoffroy Ier de Charny. Leur petite fille Maguerite épouse en 1400 Jean de Bauffremont qui décède à la bataille d’Azincourt en 1415. C’est son neveu Pierre de Bauffremont qui hérite du château de Montfort.

La Renaissance

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La petite fille de Pierre de Bauffremont, Philiberte se marie avec Jean de Chalon prince d'Orange. Mais, après la mort de Jean de Chalon, Philibert son fils refuse de rendre hommage au roi de France pour sa principauté d'Orange et se met au service de Charles Quint. Le château est alors mis sous séquestre par François Ier à partir de 1521.

En 1530, René de Chalon hérite des biens de son oncle Philibert de Chalon, biens qu'il lègue à son cousin Guillaume d'Orange-Nassau.

Le , Guillaume Ier d'Orange-Nassau obtient la levée des séquestres sur le château. Sa fille, Emélia d'Orange-Nassau (Amélie) après une succession difficile avec ses sœurs, obtient le château où elle entreprend d’importants travaux de réhabilitations.

XVIIe et XVIIIe siècles

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Le , les petites filles d'Amélie d'Orange-Nassau vendent le château de Montfort pour 62 000 livres à François Michel Le Tellier marquis de Louvois, secrétaire d'état de la guerre de Louis XIV. En 1691, à la mort de François Michel Le Tellier son fils Louis François Marie Le Tellier marquis de Barbezieux lui succède. Puis en 1701 sa fille Marie Margdelaine épouse du duc d'Harcourt hérite du château et des terres de Montfort.

Le , le duc et la duchesse d'Harcourt revendent la baronnie de Monfort à Frédéric de La Forest pour 100 000 livres. Seuls seigneurs qui feront du château leur résidence principale.

Du XIXe siècle à nos jours

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Le , une descendante de la famille de La Forest cède le château, pour seulement 1 200 francs à Jean Baptise Lefaivre, ancien domestique au château. Dès lors, seules les terres du domaine sont exploitées ; le château, lui tombe en ruines dans l’indifférence totale.

En 1985, les ruines du château sont rachetées par Jean Marie Fériès et son épouse, qui entreprennent leur réhabilitation. En 1996, l’association MONS FORTI prend la relève de M. et Mme Fériès.

L'architecture

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Le château fort de Montigny-Montfort, inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du , est une vaste construction défensive du XIIIe siècle.

Construit sur un plateau rocheux à 317 mètres d'altitude il domine les trois vallées du Dandarge, de la Ronce et de la Louère.

  • Il était constitué à l'origine de sept tours dont trois semi-octogonales donnant sur une vaste basse-cour, ceinte de remparts et de tours semi-circulaires ouvertes à la gorge.
  • Passé un profond fossé et le pont-levis, le château développait une cour intérieure pavée, entourée de vastes bâtiments nobles : salle des gardes voûtée 12 × 18,5 mètres, salle seigneuriale, 10 × 24 mètres, chapelle, appartements, caves…

Aujourd'hui, du château, seuls subsistent :

  • l'imposante muraille sud de 30 mètres de haut et ses 3 tours semi-octogonales dont celle appelée « tour Amélie » qui possède deux belles salles voûtées très bien restaurées, en croisée d’ogives avec clé de voûte.
  • le puits de 28 mètres de profondeur, la salle des gardes et ses trois imposants départs de colonne, la cour intérieure pavée…
  • mais également les remparts de la basse-cour et le pigeonnier.

L'association

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Aujourd'hui, le site est entièrement géré par l’association MONS FORTI (loi de 1901). Depuis 1996, forte de ses 220 adhérents celle-ci s'efforce de restaurer, d’embellir et d’animer le site.

Saint Suaire de Turin, 1898.

Le linceul arrive à Montfort par la famille de Vergy propriétaire du château de Montfort au XVe siècle.

Cette famille serait entrée en possession de cette relique grâce à Othon de la Roche, croisé bourguignon de la quatrième croisade, qui l'aurait pris pendant le sac de Constantinople en 1204. L’existence de cette relique reste secrète dans cette famille jusqu’au milieu du XIVe siècle. L'arrière-petite-fille d'Othon de la Roche, Jeanne de Vergy, épouse Geoffroi de Charny en 1340.

Geoffroy de Charny fait le vœu d'édifier une collégiale et d'y déposer le suaire en remerciement à la Sainte-Trinité, à laquelle il attribuait la réussite de son évasion des prisons anglaises. La collégiale est achevée en 1353, Geoffroy de Charny meurt à la bataille de Poitiers (), le linceul est déposé à Lirey (Aube) en 1357 par son fils.

Le linceul demeure à Lirey jusqu'en 1360. À cette date, l'évêque de Troyes Henri de Poitiers interdit les ostentations, considérant que le linceul doit être faux. Jeanne de Vergy prend peur et met alors le linceul en sécurité dans son château fortifié de Montfort, il y restera 28 ans jusqu'à son décès en 1388. Son fils redonne aux chanoines de Lirey la relique en 1389. Craignant pour la conservation du linceul, pendant la guerre de Cent Ans les chanoines de Lirey, le confient en 1418 à Marguerite de Charny, petite-fille de Geoffroy de Charny qui le plaça à nouveau dans son château de Montfort. Puis il sera déplacé à Saint-Hippolyte (Doubs), un fief de son mari, Humbert de Villersexel.

À la mort d'Humbert de Villersexel en 1438, les chanoines de Lirey se pourvurent en justice pour forcer son épouse à restituer la relique, mais celle-ci refusa et exposa le linceul à chacun de ses voyages notamment à Liège, Genève, Annecy, Paris, Bourg-en-Bresse, Nice.

Le , elle vend la relique à Anne de Lusignan, épouse du duc Louis Ier de Savoie, contre le château de Varambon. Le Linceul est dès lors conservé dans une nouvelle église, la Sainte-Chapelle de Chambéry, élevée à la dignité de collégiale par le pape Paul II. En 1464, le duc accepte de verser une rente aux chanoines de Lirey contre l'abandon des poursuites. Quant à Jeanne de Charny, elle décède le et est « excommuniée au-delà de la mort ».

Depuis 1578, il se trouve à Turin, où les ducs de Savoie ont transféré leur capitale en 1562.

En 2016, la commune compte 1 monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques[15] et 5 éléments répertoriés à l'inventaire des objets historiques[16].

Patrimoine religieux de la commune

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Chapelle Saint-Denis

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La chapelle Saint-Denis est située dans le hameau de Montfort sous le château. Elle est le seul vestige d'un ancien prieuré fondé en 1228 et qui dépendait de l'abbaye bénédictine du Puits d'Orbe (sur la commune de Verdonnet). Vendue comme bien national en 1791, elle est acquise par le premier maire de la commune Jacques BARTAT. Elle est ensuite donnée par la famille GROSELIER à l'association diocésaine de Dijon et revient à la commune de Montigny-Montfort le , qui procéda cette année à une restauration de l'extérieur et de l'intérieur en 1999.

Le clocher est pourvu d'une cloche en bronze datée de 1535 Logo monument historique Classé MH (1913)[17]. On peut y voir la dalle funéraire de Nicolas SUCHON de 1621 Logo monument historique Classé MH (1976)[18], une statue de Saint Denis du XVIe siècle Logo monument historique Classé MH (1976)[19].

Particularité : dans l'assise de l'un des murs de la chapelle, on peut voir la dalle funéraire de Hubert Change, compagnon couvreur au surnom de Joly Cœur « tombé promptement malade au château » inhumé le . On peut voir encore sur cette dalle l'équerre et le compas, symboles des compagnons du devoir.

Église Saint-Martin

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Surmonté d'un clocher carré à flèche octogonale, son chœur est de la fin du XIIe siècle début du XIIIe siècle. La nef a été reconstruite à la fin du XIXe siècle début du XXe siècle par l'abbé Lacaille, sur ses propres deniers. Cette nef a la particularité de ne pas être dans l'axe du chœur comme la Cathédrale Saint-Corentin de Quimper. L'église agrandie est inaugurée le . Elle est pourvue d'un ensemble de bas-reliefs en stuc du XVIIIe siècle : la descente de croix, la Cène, le Christ au jardin des Oliviers Logo monument historique Classé MH (1976)[20], mais aussi d'une chaire à prêcher en bois du XVIIe siècle. Le presbytère à proximité a été depuis vendu comme résidence.

Chapelle Saint-Jean

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La chapelle Saint-Jean est située dans le hameau de Villiers ; elle date très probablement du XVIIe siècle. De construction simple, elle est constituée d'une seule voûte en plein cintre. À noter son tympan et son clocher ouvert. À l'intérieur, les trois ouvertures au chevet plat rappellent l'ordonnance cistercienne.

Autres éléments patrimoniaux

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On peut découvrir aussi à :

  • Montfort : deux lavoirs dont un avec source et fontaine de 1890 restauré ; situé en dessous de la chapelle Saint-Denis, on y accède par un escalier.
  • Montigny : un bâtiment de ferme daté de 1716 et, au centre, une croix de dévotion à double face de 1731 et deux lavoirs.
  • Villiers : deux lavoirs.
  • Fatin : une croix calvaire de 1856 restaurée.

À noter que la commune possède un important patrimoine de croix aussi bien de dévotion que de mission (une dizaine).

Aux environs

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Politique et administration

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La mairie de Montigny-Montfort.

La commune de Montigny-Montfort fait partie de l’arrondissement de Montbard et du canton de Montbard. Depuis le 1er janvier 2005 la commune fait partie de la communauté de communes du Montbardois, qui reprend les communes faisant partie du canton de Montbard.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1800 1815 Jacques Bartat - -
1815 1816 Louis Guillier - -
1816 1821 Claude Guillier - -
1821 1831 Louis Caillet - -
1831 1850 Jacques Bartat - -
1850 1852 M. Cureau-Gueneret - -
1852 1855 M. L. Caillet-Turpin - -
1855 1879 Auguste Collas - -
1879 1881 Antoine Simonot - -
1881 1884 Claude Justin Geste - -
1884 1892 Antoine Simonot - -
1892 1899 Charles Bordot - -
1899 1905 Charles Contour - -
1905 1910 Charles Bordot - -
1910 1921 Jean-Baptiste Dampt - -
1921 1925 Lucien Lefaivre - -
1925 1929 Henri Fromentin - -
1929 1932 Charles Bordot - -
1932 1936 Arnaud Priard - -
1936 1941 Jean-Baptiste Dampt - -
1941 1944 Henri Fromentin - -
1944 1947 Louis Deleglise - -
1947 1954 André Bribant - -
1954 1956 Philibert Febvre - -
1956 1983 Raymond Sebillotte - -
1983 1995 Michel Protte - -
1995 2014 Philippe Muriot - -
2014 En cours Claude Jacques - -

Municipales 2008

Il y eut 83,05 % de participation, une seule liste se présentait aux suffrages des habitants. Le les 11 nouveaux membres du conseil municipal ont élu maire, Philippe Muriot pour un troisième mandat, Bruno Duquesne et Claude Jacques ont été élus adjoints[21],[22].

Tendances politiques

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Présidentielles

Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 64,00 % contre 36,00 % pour Ségolène Royal (résultat national : 53,06 % contre 46,94 %)[23].

Au second tour, les électeurs ont voté à 82,83 % pour Jacques Chirac contre 17,17 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d'abstention de 12,94 %, très proche des tendances nationales respectivement de 82,21 % et 17,79 %[24].

Référendums sur l'Europe

  • Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les habitants de Montigny-Montfort ont largement rejeté la Constitution Européenne, avec 61,17 % de non contre 38,83 % de oui avec un taux d’abstention de 21,14 %. Ces chiffres sont supérieurs aux résultats de la France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %[25].
  • Ces résultats confirment et sont même supérieurs aux résultats du référendum sur le traité de Maastricht du . Pour la commune non : 58,88 % ; oui : 41,12 %[26].

Budget-Économie

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Budget de la commune en 2011[27]

  • Opérations de fonctionnement :
    • Produits : 185 000  + 3,7 % par rapport à 2010
    • Charges : 136 000  − 21,7 % par rapport à 2010
  • Opérations d'investissement :
    • Ressources : 62 000 
    • Emplois : 40 000 
  • Dettes 2009 : 311 000 

La dette représente 126 % du budget de la commune (produits + ressources) ; la dette en valeur a diminué de 18 % depuis 2009.

Taux des taxes locales sur la commune en 2011.

  • Taxe foncière sur le bâti : 11,71% ; 10,9 % en 2010
  • Taxe foncière sur le non bâti : 37,41% ; 33,21 % en 2010
  • Taxe d'habitation : 13, 83% ; 5,78 % en 2010

Les revenus moyens par ménage en 2004 = 14 740 /an.

Le taux de chômage en 2009 était de 8,5 %[28].

Services publics

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Montigny-Montfort est une petite commune rurale, elle ne possède pas d'école, de bureau de poste, de banque ou d'hôpital.

Les écoles

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Jadis la commune possédait deux écoles. Une à Villiers l'autre à Montigny. L'école de Montigny regroupait aussi la mairie. Le bâtiment a la particularité d'avoir été construit sur le cours du ruisseau du Tantavion. Aujourd'hui mairie à part entière elle se situe sur une place agrémentée d'une fontaine récemment restaurée. L'école de Villiers a été construite en 1879, elle accueillait aussi les écoliers du hameau de Montfort. Elle ferma ses portes en faute d'effectif suffisant. Aujourd'hui l'école est transformée en deux résidences.

Il n'existe pas de jumelage avec d'autres communes.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 286 habitants[Note 2], en évolution de −6,23 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
651510557540553538509504483
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
493480474413414405402385376
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
358343329296328266253281286
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
289309328318290291291299300
2021 - - - - - - - -
286--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Comme toutes les communes rurales Montigny-Montfort a été touchée par la désertification au profit de grandes villes comme Montbard ou Semur-en-Auxois. Toutefois depuis l’après-guerre la population de la commune reste relativement stable, aujourd'hui autour de 290 habitants.

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,0 % la même année, alors qu'il est de 27,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 156 hommes pour 142 femmes, soit un taux de 52,35 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,25 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
1,4 
5,2 
75-89 ans
8,5 
26,4 
60-74 ans
29,6 
22,9 
45-59 ans
21,0 
12,0 
30-44 ans
15,2 
16,5 
15-29 ans
12,5 
15,7 
0-14 ans
11,7 
Pyramide des âges du département de la Côte-d'Or en 2021 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,4 
75-89 ans
9,9 
17,2 
60-74 ans
18,1 
19,6 
45-59 ans
19 
17,9 
30-44 ans
17,2 
20,1 
15-29 ans
18,6 
16,9 
0-14 ans
15 

En 2007, Montigny-Montfort avait 152 logements (+5,6 % par rapport à 1999) dont 125 étaient des résidences principales soit 82 % du parc et 17 des résidences secondaires soit 11,2 % du parc, 10 étaient vacants. Les montignois sont très largement propriétaires à 89,6 % et 5,6 % locataires.

Le parc immobilier de la commune est composé de maisons assez anciennes, 48,6 % des maisons ont été construites avant 1915, 52 % avant 1949. Toutefois 10 % des résidences principales ont été construites entre 1999 et 2007[35],[36].

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Index : communes par ordre alphabétique », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  2. Site Gallica, navigation sur la carte
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  5. « Orthodromie entre Montigny-Montfort et Montbard », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  7. « Station Météo-France « Montbard_sapc », sur la commune de Montbard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
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  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  15. « Liste des monuments historiques de la commune de Montigny-Montfort », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Montigny-Montfort », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  17. Notice no PM21001558, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  18. Notice no PM21001559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  19. Notice no PM21001560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  20. Notice no PM21001556, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  21. Scrutin municipale de 2008 – Montigny-Montfort
  22. Journal le Bien Public
  23. Scrutin présidentiel de 2007 – Montigny-Montfort
  24. Scrutin présidentiel de 2002 – Montigny-Montfort
  25. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne – Montigny-Montfort
  26. Scrutin du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht – Montigny-Montfort
  27. Ministère des finances
  28. [1]
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montigny-Montfort (21429) », (consulté le ).
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Côte-d'Or (21) », (consulté le ).
  35. Logements à Montigny-Montfort
  36. INSEE - Bases de données - Les résultats des recensements de la population".

Document utilisé pour la rédaction de l’article : sources utilisées pour la rédaction de cet article

  • Renée Paquet et Michel Paquet, La seigneurie de Montfort en Auxois au fil des siècles, Edition JC Dan Partners, , 3e éd., 158 p. (ISBN 2-9515440-0-6) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alain Rousselet (texte et photos) et Michel Paquet (dessins), Les cabottes aux alentours de Montigny-Montfort (Côte-d’Or), Edition JC Dan Partners, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • MONS FORTI, Bulletin n°11 de l'association MONS FORTI, (ISSN 1291-6692) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Wikipédia article sur le Saint Suaire.
  • Office de Tourisme de Montbard.

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Articles connexes

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Liens externes

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