Marie (1758)
Marie | |
Type | Frégate |
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Histoire | |
A servi dans | Marine royale française |
Statut | Dernier vaisseau à quitter la Nouvelle-France. |
Caractéristiques techniques | |
Propulsion | voile |
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La Marie (1758) est un vaisseau de la Marine royale (France); probablement une frégate de 24 canons, armée en flute avec seulement 4 canons pour pouvoir transporter du matériel et des combattants. Après la reddition de Montréal, elle fut le seul bateau français intact avec son capitaine qui rentra en France. Elle transporta le Chevalier de Levis et sa suite; ainsi que 25 soldats du bataillon du Berry.
Histoire
[modifier | modifier le code]Il semble que les détails sur ce vaisseau soient peu nombreux; il est également possible que ce soit un navire anglais capturé par les français. Il est mentionné avoir quitté la base navale de Brest pour Québec, envoyé par l’état à la fin de mars 1758 et commandé par le capitaine Cornillard[1].
1759
[modifier | modifier le code]Le vaisseau faisait partie des derniers renforts qui, après avoir forcé le Blocus du Saint-Laurent en 1759, ont réussi à atteindre Québec avec Jean Vauquelin, Jacques Kanon et un convoi totalisant 23 navires.
1760
[modifier | modifier le code]Au printemps 1760 il a transporté des soldats et du matériel pour la Bataille de Sainte-Foy. Ancré près de Sillery: il dut aller se réfugier à la Rivière du Cap Rouge lors de la Bataille de Neuville. À la faveur de la nuit, le vaisseau réussit à se faufiler sans être détecté par les frégates anglaises afin de remonter le fleuve vers Montréal. Son capitaine était le sieur Cornille (parfois Cornillau, Cornilleau) selon les divers documents[2].
Épilogue
[modifier | modifier le code]Après le retour en France, Lévis écrit en 1761 dans un mémoire une demande pour Monsieur de Cornillaud pour l'obtention des lettres de lieutenant de frégate: A donné des preuves de son zèle et de son intelligence, étant le seul qui ait sauvé et conservé son bâtiment, ou il a servi avec grande distinction, ayant eu un ordre pour commander en qualité de lieutenant de frégate, la flûte Roi la Marie, lorsqu' elle fut envoyée en Canada, en 1759, il en sollicite les lettres[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Négociants et navires du commerce avec le Canada de 1660 à 1760 : dictionnaire biographique / J.F. Bosher p. 171
- Journal du siège de Québec du 10 mai au 18 septembre publié et annoté par Aegidius Fauteux, 1922. note 36
- ibid
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne)
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Honoré Champion éditeur, 1902, édition revue et augmentée en 1910 (lire en ligne)