Frontière entre la Colombie et le Venezuela
Frontière entre la Colombie et le Venezuela | |
Tracé de la frontière | |
Caractéristiques | |
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Délimite | Colombie Venezuela |
Longueur totale | 2 219 km |
Historique | |
Création | 1830 (indépendance du Venezuela vis-à-vis de la Grande Colombie) |
Tracé actuel | 1941 (traité López de Mesa-Gil Borges) |
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La frontière entre la Colombie et le Venezuela est la frontière séparant la Colombie et le Venezuela.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]La frontière entre la Colombie et le Venezuela s'étend sur 2 219 km, séparant 7 départements colombiens (La Guajira, Cesar, Norte de Santander, Boyacá, Arauca, Vichada et Guainía) de 5 États vénézuéliens (Zulia, Táchira, Apure, Bolívar et Amazonas). En de nombreux endroits des fleuves servent de frontière naturelles, tels les ríos de Oro, Arauca, Casanare et Negro (ou Guainía)[1].
La frontière maritime n'a pas été fixée par le traité López de Mesa-Gil Borges et fait l'objet d'un différend entre les deux pays[2].
Historique
[modifier | modifier le code]La frontière terrestre est fixée par le traité López de Mesa-Gil Borges, signé à Cúcuta le .
Le 19 août 2015, à la suite d'une embuscade dans laquelle trois militaires et un civil sont blessés, le président du Venezuela Nicolás Maduro ordonne la fermeture pour 72 heures d'une portion de la frontière avec la Colombie, dans le nord-ouest du Venezuela, au niveau de San Antonio del Táchira et d'Ureña. Selon Maduro, l'attaque s'est déroulée alors que les militaires « s'apprêtaient à combattre cette mafia de (contrebandiers) paramilitaires qui viennent de Colombie », demandant alors « toute la coopération des autorités colombiennes pour l'identification et l'arrestation des assaillants », « au cas où ceux-ci seraient passés en territoire colombien »[3]. Au terme des 72 heures, Maduro décide de fermer indéfiniment la partie de la frontière et décrète l'état d'exception pour au moins 60 jours dans plusieurs villes de l'ouest du pays[4]. Cette décision unilatérale de Caracas, qui attise les tensions entre les deux pays, est alors déplorée par le président colombien Juan Manuel Santos. Ce dernier plaide pour davantage de collaboration entre la Colombie et le Venezuela afin de lutter plus efficacement contre les activités de guérilleros, de paramilitaires, de trafiquants de drogue et de contrebandiers[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Frontière terrestre entre la Colombie et le Venezuela, sur www.sogeocol.edu.co
- (es) Frontière maritime entre la Colombie et le Venezuela, sur www.sogeocol.edu.co
- AFP, « Le Venezuela ferme une partie de sa frontière avec la Colombie après une attaque », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Fabiola Sanchez, « Venezuela Extends Closure of Key Border With Colombia », ABC News, (lire en ligne, consulté le )
- AFP, « Entre la Colombie et le Venezuela, une contrebande inévitable », Le Point, (lire en ligne, consulté le )