Escaufourt
Escaufourt | |
Centre d'Escaufourt | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Commune | Saint-Souplet |
Intercommunalité | Communauté de communes du Caudrésis - Catésis |
Statut | Commune associée |
Maire délégué | Delphine Moreau |
Code postal | 59360 |
Code commune | 02285 |
Démographie | |
Gentilé | Escaufourtois, Escaufourtoise |
Population | 171 hab. (2021 ) |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 03′ 21″ nord, 3° 30′ 05″ est |
Superficie | 3,02 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Saint-Souplet |
Localisation | |
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Escaufourt est une ancienne commune française, située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France. Escaufourt est une commune associée de Saint-Souplet depuis le , à la suite d'un décret paru le .
Le nom jeté des habitants d'Escaufourt est les Grosses Tiètes (les grosses têtes).
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune avait une superficie de 3,02 km2[1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Du latin calcis furnus, de l’ancien français chauffour « four à chaux », avec agglutination de la préposition ès.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIIe siècle, Escaufourt était de la paroisse d'Honnechy. Avant la fusion avec la commune de Saint-Souplet en 1973, Escaufourt était une enclave de l'Aisne dans le Nord. Elle faisait partie du canton de Bohain-en-Vermandois dans l'arrondissement de Saint-Quentin. Elle a été rattaché au département de l'Aisne depuis sa création en 1790 mais plusieurs tentatives furent effectuées pour rattacher Escaufourt au département du Nord. Depuis le , elle est une commune associée à Saint-Souplet donc dissoute par l'arrêté préfectoral du . Elle est rattachée alors au département du Nord. Elle portait avant son rattachement, le code commune 02285, code qu'elle conserve encore en 2017[2].
Avant la Révolution française, Escaufourt était le siège d'une seigneurie. Au XVIIIe siècle, elle est détenue par Pierre Jean Ghislain Joseph Pamart, seigneur d 'Escaufourt, fils de Ghislain et de Marie Desmarez. Il est né à Valenciennes en juin 1677 (baptisé le ) et a pris pour femme Marie Françoise Joseph de Fourmestraux de Saint-Denis, fille de Pierre Alexis, bourgeois de Lille, qui a acheté la charge de prévôt du comte de Valenciennes, et se qualifie de conseiller du roi. Il a adopté le nom de Fourmestraux de Saint-Denis, du nom d'une propriété de sa femme située près de Courtrai, pour se distinguer de ses cousins de Fourmestraux, nombreux à Lille. La mère de Marie Françoise Joseph de Fourmestraux de Saint-Denis est Gabrielle Wery[3].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes des seigneurs d'Escaufourt se blasonnaient ainsi[4] : « De gueules, à 3 chevrons d'or, au lambel de 4 pendans du même. » |
Administration
[modifier | modifier le code]Avant son rattachement à Saint-Souplet, la commune portait le code commune 02285 car elle était une enclave du département de l'Aisne.
Maires délégués
[modifier | modifier le code]Escaufourt étant une commune associée, elle dispose d'un maire délégué et d'un conseiller municipal qui font partie du conseil municipal de Saint-Souplet.
Maire d'Escaufourt
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]-
La place d'Escaufourt. -
L'église d'Escaufourt. -
Le monument aux morts d'Escaufourt. -
L'ancienne mairie d'Escaufourt aujourd'hui désaffectée. -
La chapelle Notre-Dame de la Paix et l'entrée du lieu-dit "Le Vent de Bise".
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Escaufourt fut marqué par ses instituteurs, secrétaires de mairie. Tout d'abord Monsieur Raimbaut, puis Monsieur Amédée Soufflet (1920-1981) qui est resté, ainsi que son épouse, Suzanne Soufflet-Hézelot (1918-2011), de 1945 à 1967 dans cette petite commune de l'Aisne.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ministère de l'Intérieur, « La situation financière des communes de France et d'Algérie en 1923 », (consulté le ), p. 14.
- des communes de France, sur le site de l'Insee, consulté le 19 janvier 2017.
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.282-283 (lire en ligne).
- Dictionnaire historique du département de l'Aisne Par Maximilien Melleville - Publié par M. Melleville, 1865 - p. 362
- Almanach...Matot-Braine, Reims, 1879, p270.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.