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Edward Burne-Jones

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Edward Burne-Jones
Photogravure d'un portrait de Edward Burne-Jones par son fils Philip Burne-Jones (1898).
Naissance
Décès
(à 64 ans)
Londres
Nom dans la langue maternelle
Edward Coley Burne-JonesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Collège d'Exeter
King Edward's School
École des beaux-arts de Heatherley (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
A influencé
Père
Edward Richard Jones (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elizabeth Coley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Edith Jones (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Georgina MacDonald (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Philip Burne-Jones
Christopher Burne-Jones (d)
Margaret Burne-Jones (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
L'Étoile de Bethléem (1890), Birmingham Museum and Art Gallery.

Edward Burne-Jones, né le à Birmingham et mort le à Londres, 1er baronnet, est un peintre britannique préraphaélite.

Ayant perdu sa mère quelques jours après sa naissance, Edward Burne-Jones est élevé par son père, à Birmingham, où il passe les vingt premières années de sa vie. Excellent élève, notamment en mathématiques, il se fait également remarquer par ses talents de dessinateur, croquant caricatures et portraits de ses professeurs et de ses camarades de classe.

En 1853, il part étudier au Collège d'Exeter d'Oxford où il rencontre William Morris. En 1855, ils effectuent ensemble un voyage dans le nord de la France et, à leur retour, Burne-Jones décide qu'il sera peintre. Il s'est inspiré des Métamorphoses d'Ovide.

En 1856, il quitte Oxford, sans avoir obtenu son diplôme, et s'installe à Londres où il partage un petit appartement, occupé précédemment par les peintres Dante Gabriel Rossetti et Walter Deverell. Hormis quelques leçons données par Rossetti lors de leur rencontre, Burne-Jones est un autodidacte. Ses premiers travaux, dont il puise les sujets dans la littérature romantique, sont des dessins au crayon ou à l'encre et des aquarelles.

En 1860, il épouse Georgina McDonald, la sœur d'un ancien camarade de classe (et tante de Rudyard Kipling). Modestement installés dans l'ancienne maison du peintre Henry Wallis, ils sont souvent les hôtes du couple Morris. Burne-Jones gagne sa vie comme dessinateur de vitraux pour le compte de plusieurs fabricants et devient, d'ailleurs, le principal dessinateur de la compagnie fondée par Morris.

En 1862, il effectue un second voyage en Italie, qu'il avait découverte en 1858, avec son épouse et le critique d'art John Ruskin. C'est à cette époque que Burne-Jones commence à développer son style propre, mêlant des éléments empruntés au préraphaélisme de Rossetti, au classicisme et aux primitifs italiens.

Burne-Jones aime peindre des personnages, de préférence d'après nature, ce qu'il fait quotidiennement à partir de 1867[2]. En 1870, deux affaires vont considérablement l'ébranler. Tout d'abord, il est vivement critiqué pour sa toile Phyllis and Demophoön, représentant un couple nu, ce qui l'oblige à démissionner de l'Old Watercolour Society dont il était membre depuis 1864. Ensuite, sa liaison avec Maria Zambaco, un de ses modèles, fait un scandale dont il a du mal à se relever.

Ayant recentré son travail sur l'huile, Burne-Jones devient un peintre reconnu, jusqu'en France où nombre de ses travaux sont exposés lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris. C'est à cette époque qu'il peint ses plus belles toiles, comme L'Escalier d'or (1880) ou encore Le Roi Cophetua et la Jeune Mendiante (1884), toutes deux exposées à la Tate Gallery de Londres.

Il collabore toujours avec son ami William Morris, réutilisant ses croquis préparatoires pour décorer du carrelage, des pianos, des bijoux, des costumes de théâtre ou encore des tapisseries.

En 1885, il devient, à contrecœur, membre de l'Académie Royale de peinture. Il n'expose qu'une seule fois son travail et démissionne en 1893. Reconnu comme un des peintres majeurs du préraphaélisme tardif, il est anobli en 1894 par le premier ministre William Ewart Gladstone.

Vers 1895, Madeleine Deslandes (1866-1929), journaliste au Figaro, vient de France pour réaliser un article[réf. nécessaire] sur son travail et il fera d'elle un portrait (Melbourne, National Gallery of Victoria).

Les 57 illustrations des Œuvres complètes de Chaucer (1895) furent une de ses dernières réalisations pour William Morris et sa Kelmscott Press, alors qu'il était déjà malade.

Edward Burne-Jones a participé aux activités de la Royal Drawing Society et a exposé à l'exposition annuelle du Royal Glasgow Institute of the Fine Arts.

Six jours après sa mort, à la suite de l'intervention du prince de Galles, une cérémonie funéraire eut lieu à l'abbaye de Westminster. C'était la première fois qu'un artiste était ainsi honoré. Burne-Jones fut ensuite inhumé dans le cimetière de l'église St Margaret (en) dans le village de Rottingdean (en) (East Sussex), où il avait l'habitude de passer ses vacances.

En Belgique, le maître symboliste Fernand Khnopff vouait un véritable culte à Burne-Jones.

Le poète Algernon Swinburne a dédié « affectueusement et admirativement » à Burne-Jones ses Poèmes et Ballades (Poems and Ballads), parus en 1866.

Prospect Cottage à Rottingdean, la résidence de vacances d'Edward Burne-Jones et le village où il est enterré.

Œuvres dans les collections publiques

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Notes et références

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Bibliographie

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  • (en) Patrick Bade, Edward Burne-Jones, Parkstone Press, 2004.
  • Julia Drobinsky, « Le médiévisme d’Edward Burne-Jones entre esthétisme et érudition », dans Élodie Burle-Errecade et Valérie Naudet (dir.), Fantasmagories du Moyen Âge. Entre médiéval et moyen-âgeux : [actes du colloque international, 7-9 juin 2007, Université de Provence], Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Sénéfiance » (no 56), , 280 p. (ISBN 978-2-85399-733-1, lire en ligne), p. 237-246.
  • Isabelle Enaud-Lechien, Edward Burne-Jones. Le rayonnement international d'un artiste anglais à l'aube du XXe siècle - Poche, ACR Edition, .
  • Philippe Saunier, « Edward Burne-Jones et la France : Madeleine Deslandes une préraphaélite oubliée », Revue de l'Art, no 123,‎ , p. 57-70.
  • Stephen Wildman, Edward Burne-Jones 1833–1898 – Un maître anglais de l'imaginaire, Réunion des musées nationaux, 1999 (ISBN 2711837637).

Liens externes

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