Claude-Nicolas Leclerc
Claude-Nicolas Leclerc | |
Fonctions | |
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Député de Loir-et-Cher | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (3 ans, 2 mois et 18 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ville-Dieu-en-Beauce (Loir-et-Cher) |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Ville-Dieu-en-Beauce (Loir-et-Cher) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Modérés |
Profession | Homme de loi Magistrat |
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Blason des Le Clerc | |
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Claude-Nicolas Leclerc, né le 25 juillet 1738 à Ville-Dieu-en-Beauce, mort le 20 novembre 1808 dans la même ville, est un avocat et homme politique de la Révolution française. Il ne saurait être confondu avec son collègue et homonyme Jean-Baptiste Leclerc, député du Maine-et-Loire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse
[modifier | modifier le code]Claude-Nicolas Leclerc est le fils de Nicolas Le Clerc (1705-1769) et de Renée Rivière (1711-1795). Claude-Nicolas Leclerc est l’aîné de cinq enfants. Son père peut lui payer des études de droit. En 1764, il est nommé avocat au Parlement de Paris.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Mandat à la Législative
[modifier | modifier le code]La France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791.
Le même mois, Claude-Nicolas Leclerc, alors juge de paix et accusateur public près le tribunal du district de Vendôme, est élu député suppléant du département du Loir-et-Cher, le troisième et dernier, à l'Assemblée nationale législative où il n'est pas appelé à siéger[1].
Mandat à la Convention
[modifier | modifier le code]La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est destitué et incarcéré à la tour du Temple avec sa famille.
En septembre 1792, Claude-Nicolas Leclerc est élu député du département du Loir-et-Cher, le sixième sur sept, à la Convention nationale[2]. Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la détention perpétuelle », se prononce contre l'appel au peuple mais en faveur du sursis à l'exécution[3]. En avril 1793, il vote en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4]. En mai, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5]. En thermidor an III (juillet 1795), il est élu secrétaire de la Convention aux côtés de Jean Lemoine-Devilleneuve et de Louis-Jacques Savary sous la présidence de Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux[6].
Mandat sous le Directoire
[modifier | modifier le code]Le 13 octobre 1795, Claude Nicolas est élu au Conseil des Cinq-Cents. Il y restera du 27 octobre 1795 jusqu'au 20 mai 1798. Il est nommé secrétaire de ce Conseil des Cinq-Cents[7].
Fin de carrière
[modifier | modifier le code]Claude Nicolas Le Clerc ne se représente pas et est nommé juge à Vendôme. Le Clerc est nommé à nouveau juge de paix du canton de Montoire, le 8 novembre 1798. Puis il est nommé comme juge au tribunal civil de Vendôme le 17 mai 1800[8].
Annexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 35.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 46.
- Froullé, Jacques-François (≈1734-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 70.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 533.
- Gazette nationale ou le Moniteur universel n°306 du 6 thermidor an III (24 juillet 1795), Convention nationale, séance du soir du 1er thermidor (19 juillet), p. 4.
- Robert et Coigny Dictionnaire des Parlementaires (article Le Clerc) et Dictionnaire biographique et historique des hommes marquants de la fin du dix-huitième siècle : et plus particulièrement de ceux qui ont figuré dans la Révolution française, 1800.
- Selon Le dictionnaire des parlementaires de Robert et Cougny.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Claude-Nicolas Leclerc », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- La famille Leclerc, de Villedieu en Beauce / Paul Brisset in Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois 1914, 1915, 1917, et 1918.
- Réimpression de l'ancien Moniteur- seule histoire authentique et inaltérée de la révolution... Par A. Ray
- La conjuration du neuf Thermidor- 27 juillet 1794, Gérard Walter, Gallimard, 1974.
- De la Corrèze à la Floride- Jean-Augustin Pénières, conventionnel et député d'Ussel, Victor Faure, Musée du pays d'Ussel, Diffusion de Boccard, 1989.
- Histoire de la Convention nationale, Jean-Denis Lanjuinais, M. Durand de Maillane
- La légende des Girondins, Edmond Biré, Perrin et cie, 1896.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Sa famille Mémoires de la Société archéologique de Touraine
- La famille Le Clerc pendant la Révolution française, Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, 1917, t.55.