Merci à Jean-Benoît BENSOUSSAN pour cet article. Il arrive à point puisque se discute en ce moment, à l'#IMO, la suite qui sera donnée à différentes propositions sur ce sujet. Voici quelques précisions sur les documents soumis au MSC108 (accessibles au public) : 1/ Le document MSC108/5, introduit le rapport d’un groupe de travail qui avait pour un de ses mandats de mettre à jour la liste des nouveaux combustibles et technologies pouvant concourir à la réduction des gaz à effet de serre. Le travail n’est pas achevé mais il est déjà exhaustif, très intéressant à lire et l’énergie nucléaire bénéficie d’une fiche, à l’instar des autres énergies. 2/ En réaction à ce document, le WNTI (World Nuclear Tranport Institute), ONG qui siège à l’OMI, publie le document MSC108/5/4, cherchant à infléchir les termes utilisés dans la fiche « Energie nucléaire » du premier document ou à préciser quelques notions. On notera, parmi les remarques, que les nouveaux types de réacteurs « … sont conçus avec des mesures supplémentaires de sécurité, de sûreté et de sauvegarde, démontrant des améliorations significatives par rapport à la technologie des réacteurs à eau pressurisée (REP) actuellement utilisée". Fait-il en conclure que le « REP » devient « RIP » ? 3/ Enfin, le document d’information MSC 108/INF.21 (toujours du WNTI et accessible au public) propose une analyse des lacunes réglementaires (350 pages) du Recueil de règles de sécurité applicables aux navires à propulsion nucléaires (résolution A.491(XII) -1981) face aux développements technologiques de nouveaux types de réacteurs. Il est vrai qu’en 1981, la technologie dominante était celle des REP. Par curiosité, on pourra chercher les dispositions relatives à la formation des gens de mer. Il est vrai que STCW est muette sur les formations idoines pour ce type d’énergie. Dans ce document, la formation reste à l’initiative des « operating organisation ». 4/ Il semble que le WNTI (World Nuclear Tranport Institute) souhaite vouloir prendre tout le monde de vitesse. Le WNTI dispose en effet de compétences dans les domaines nucléaire et maritime, en ce concerne le Code international pour la sécurité du transport à bord des navires de combustible nucléaire irradié, de plutonium et de déchets hautement radioactifs emballés. La seconde réponse réside dans l’identité des rédacteurs de l’étude. On y trouve au moins 3 experts impliqués à la fois dans CORE POWER UK, #NEMO. Le monde, pardon, le bocal, est petit ! On pourrait presque imaginer que WNTI agit par procuration en attente que NEMO obtienne le statut d’ONG à l’OMI, ce qui est un de ses objectifs. NEMO, peut avoir l’agilité du poulpe… ou la vision d’un Jules Vernes. La suite en commentaire... #décarbonation #zéroémission #transportmaritime #CEA #alternativefuel #maritimeinnovation #FutureOfShipping #SMR #Nuclear #energytransition #sustainablefuture #GIFEN #SFEN #Neward #Hexana #Stellaria #Naarea #NavalGroup #TechnicAtome #Framatome #Meet2050
☢️🚢"For nuclear energy to become a viable option to reduce commercial shipping’s 3% contribution to global greenhouse gas emissions, a clear roadmap is essential, Rafael Mariano Grossi, director-general of the International Atomic Energy Agency (IAEA) Nuclear-powered submarines, aircraft carriers and icebreakers have sailed the oceans for over half a century, but nuclear energy has yet to make its mark in commercial shipping. Is now the time for the industry to embrace it? 📰 Find out more in my Dassault Systèmes blog post http://go.3ds.com/KGz #nuclearpropulsion #decarbonization #DassaultSystèmes
Phd en droit, Spécialiste en sécurité et sûreté maritimes, Cheffe Département Filière Génie Maritime, Référent Pôle recherche "risques maritimes"
7 moisPhilippe Janvier merci pour cet éclairage apporté sur un sujet crucial et toujours pas bien maîtrisé