Post de MoHo

Merci à Olivier Zara pour son dernier livre "L’intelligence collective pour sauver la planète !" Il explique que nous devons prendre les bonnes décisions dès maintenant pour ne pas être pris par l’urgence et la peur des défis climato-sociaux-énergétiques à venir, qui conduirait à de mauvaises décisions. Car même si vous êtes intelligent, la pression vous fera prendre des mauvais choix. Même si vous êtes intelligent (I), plein de savoirs (S) et avec beaucoup d’expérience (E), si vous êtes en stress, cela donnera cela : (I + S + E) x Peur = Décision absurde À l’inverse, l’intelligence collective désigne la capacité d’un groupe à réfléchir, collaborer et concevoir des décisions... Elle repose sur l’idée que la somme des contributions individuelles peut générer des solutions et des idées plus riches et plus innovantes. Les meilleurs exemples sont par exemple Wikipedia, les logiciels open source… Voici quelques idées clés de son livre qui sont proches de celles prônées par Arthur Keller : ✔️ La logique voudrait que nous traitions au niveau global un problème global... mais les résultats obtenus montrent qu’on doit agir au niveau local parce que tout ce que nous avons fait jusqu’à présent manque d’ambitions et avance trop lentement. La transition écologique sera locale ou ne sera pas. Il s’agit de renverser la pyramide. ✔️ La loi de la proximité fait que les informations ont plus ou moins d’importance suivant leur proximité géographique, temporelle, affective et sociétale /socioprofessionnelle. Il est préférable de co-construire avec eux un futur désirable… là où on habite, avec ceux qui nous entourent (proximité géographique, familiale et sociétale). ✔️ L’objectif serait donc de faire « renaître » le concept de ville franche en l’orientant vers une autonomie accrue dans le périmètre des actions nécessaires pour gérer les enjeux climatiques. Nous aurons donc les villes adoptantes précoces (early adopters), les suiveuses et les réfractaires. L’État s’occupera donc de déployer au niveau national les réussites au sein des villes franches qui fonctionneront ainsi comme des laboratoires d’innovation publique. Vous pouvez consulter son interview sur ce lien : https://lnkd.in/dFuxxCN8 Et pour commander son livre, c'est sur ce lien https://amzn.to/3ZCnlwT #RSE #écologie #déconsommation #climat

Chroniques d'une transition à réinventer n°3 "Eloge de l'incohérence" Dans son anticipation des métiers 2030, l'#APEC propose un nouveau Métier "Responsable de l'Impossible" pour répondre aux quatre « chocs "(démographique, numérique, climatique, et transformation du travail). Cette chronique propose quelques pistes pour gérer l'impossible (!) en passant par l'incohérence du Vivant d'Olivier Hamant, le "jazz visuel" de Jackson Pollock et notre experte en impossible et en gestion de l'incohérence, Alice. En conclusion, je vous propose d'intégrer d'urgence la #ResponsabilitéPoétique avec nos responsabilités éthiques, économiques, écologiques, sociales, intergénérationnelles, technologiques... ⬇️ la vidéo accélérée ➡️ le document complet https://lnkd.in/eZD9UAnP Nota Bene pour celles et ceux qui pensent déjà occuper le poste de "Responsables de l'impossible" : À la suite de la dernière chronique (plus que 2 à venir), je vous proposerai, comme pour la boussole régénérative Beau Bon Juste Utile©, un workshop pour mettre en pratique cet éloge de l'incohérence. L'objectif : allier hypercréativité, éthique et exploration de nouveaux possibles. Vous aurez l’occasion de jouer sérieusement avec l'une des cartes ReGenius et de l'appliquer à l'un de vos enjeux. #StayTuned"

💧 ⛏ 🏗 🛢 "Les ressources s’amenuisent, l’urgence climatique nous presse, et les lacunes des systèmes politiques alimentent l’anxiété des citoyens. Comment envisager une refonte systémique de notre monde à l’échelle mondiale ?" 🤔 Voici l'une des conférences qui se tiendra sur Livres en Marches, le Festival proposé par Dominique FAVARIO et Karen TOURSEL - qui savent mettre de la profondeur voire de la gravité dans nos weekends... merci à eux. 🧠 Essaimer la matière à penser... C'est le concept, et cette conférence, l'une parmi bien d'autres, est un peu un décolle-peaux de saucissons que l'on pourrait encore avoir sur nos 👓 en tant que citoyen, entrepreneurs, grands groupes, institutions, États : les ressources ne sont pas illimitées, on a explosé les limites planétaires, et intégrer ce paramètre dans nos modèles de vies et nos modèles d’affaires n’est pas une option. Et malgré 40 ans de blabla aux sommets (au pluriel), au niveau mondial comme au niveau local, c'est laborieux (et c'est la version positive 😅 ). Partons de ce constat, sans complaisance, avec 3 invités et 3 ouvrages : 📙 Les Sensei de la décroissance (Éditions Payot), de Gabriel Malek, fondateur de l’association Alter Kapitae, qui défend un modèle de société fondé sur l'idée de #décroissance prospère, donc ; 📘 La révolution obligée (Editions Payot), de David Djaïz, essayiste et entrepreneur, qui propose un véritable guide qui pourrait éclairer la puissance publique et les acteurs économiques pour piloter la #transformation économique en Europe sans dépendre des US et de la Chine (oups) ; 📗 et les Pénuries (ALLARY EDITIONS), de Renaud Duterme, géographe et enseignant, qui a publié plusieurs essais dans lesquels il interroge le monde sous le prisme du #climat et de ses bouleversements. Ils aborderont le sujet sous le prisme de leurs regards respectifs, et j'ai hâte d'y être ! Vous nous rejoignez ? La programmation du Festival sera de bien meilleure qualité que mon montage photo, avec notamment Charlène Descollonges et Dr. Heïdi Sevestre que je me fais une joie de retrouver 😍 #kiff ! C'est un vrai lieu pour des rencontres de qualité avec des dizaines d'auteurs, une Bourse au livres unique et des projections de films engagés. C'est les 28 et 29 septembre, et le lien est en commentaire 👇🏻

 Si vous avez été bercé aux conférences de Jean-Marc Jancovici et de Timothée Parrique, vous savez que les années à venir vont être difficiles en termes de croissance des ressources, en particulier énergétiques. Mais vous savez également qu'un horizon se dessine : il semble possible de planifier le futur pour le modeler selon nos désirs, ou pour éviter qu'il ne soit trop sombre. Si, de surcroît, vous êtes un ou une ingénieure de sensibilité socialiste, ou socialo-keynésienne, voire carrément anti-capitaliste, ce récit d'un futur désirable a tout pour vous plaire. En effet, il présente la particularité de chercher à conserver le meilleur de notre monde moderne en le débarrassant de ses oripeaux destructeurs des ressources, du climat et de la biodiversité tout en permettant qu'advienne enfin un peu de justice sociale en ce bas-monde. En bref, après avoir vécu un coup de stress plus ou moins violent face à quelques réalités effrayantes (perte de biodiversité, attaques massives contre le vivant sous toutes ses formes, réchauffement climatique et croissance des inégalités), vous vous dites qu'un autre chemin est possible. Une petite angoisse subsiste cependant, sur le temps qu'il nous reste pour faire advenir ce monde parfait et sur les moyens politiques nécessaires pour le mettre en œuvre (la démocratie nécessite un temps long de concertation), mais cette incertitude est un excellent moteur pour l'action : ne perdons plus de temps et marchons droit vers la lumière de la post-croissance. Dans une perspective moins idéaliste, je voudrais proposer un constat de notre situation actuelle qui nuance quelque peu ce tableau parfait auquel j'aurais tant voulu pouvoir adhérer, tant il coche toutes les cases de la désirabilité en mobilisant tous les attracteurs moraux. La suite ici : http://bit.ly/3D4H0wz

🤪 Éloge du déraillement. ➡️ J-10 depuis l'annonce de la dissolution. Plus que 10 jours pour dérailler. Voilà mon invitation du jour : ✨privilégier les voies qui interrogent à celles qui se conforment✨ Contexte⬇️ Il y a la réchauffement climatique, l'effondrement de la biodiversité, l'acidification des océans et autres dépassements des limites planétaires. Ça on sait. En quelques décennies, nous avons provoqué l'extinction d'espèces qui avaient mis plusieurs millions d'années à apparaître. On sait. L'essentiel des insectes a disparu. Les forêts primaires sont en voie d'extinction. Idem. Bref, on connaît le constat. Mais tout cela pourquoi ? De la croissance. S'acheter des maisons secondaires. Des iPhones 65 avec la 8G. Ce qui se passe est tragique. Et même si la technologie peut être bien utile et que je suis le premier à en bénéficier, la course aux futilités nous apporte bien plus de soucis que de bénéfices. Mais un dénouement heureux est possible. À condition de reconnaître collectivement que nous nous sommes fourvoyés. Et tenter autre chose. L'interview ci-dessous d'Aurelien Barau apporte des pistes de réflexion. ➡️ Il s'agirait, selon lui, d'inverser la tendance entre prosaïque et poétique, et de donner plus d'importance aux rencontres, aux imprévus, au sens et commencer à vivre dès aujourd'hui une vie remplie de ces nourritures spirituelles. En gros, ai-je besoin de ce gadget, n'ai-je pas plutôt besoin d'aller faire la conversation au vendeur ? Ce qui n'exclut pas la 7G et autres inventions bien pratiques. Mais redonnons d'abord toute sa place aux choses importantes, à l'essentiel. Ce qui implique de se poser la question "pourquoi ?". Pourquoi je fais ce que je fais ? Qu'est ce qui est important pour moi ? Pas besoin de se coller à la route ou d'être anarcho-communiste, notre vie et nos choix peuvent être très puissants. Dans la droite lignée de ces réflexions, moi qui était dans les starting blocks pour aller voter, je me demande si aujourd'hui, s'abstenir collectivement de le faire n'est pas le message le plus puissant à envoyer aux potentiels dirigeants politiques. Ce qui constituerait un vrai déraillement pour le coup, un message fort, une vraie sortie de route. ➡️ On déraille ? 🌹 Lien vers la vidéo : https://lnkd.in/eDNwcmt8

🛰 Où qui sont les petits hommes verts, hein ?👽 Où encore : « S'il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? » Dans le classement des hypothèses : 1️⃣ Il se peut que la probabilité d'apparition d'une civilisation technologiquement avancée soit très faible 2️⃣ Pour une raison ou une autre, la communication et le voyage interstellaires soient impossibles Si on s'intéresse au EROI externe et à ses conséquences qu'on peut résumer comme suit : c'est la qualité de l'énergie qui permet au génie humain, à la technologie de s'exprimer et non l'inverse. Dès lors, on peut reformuler les hypothèses de la manière suivante. 1️⃣La probabilité d'apparition d'une source d'énergie suffisamment qualitative est très faible 2️⃣Aucune source d'énergie n'est suffisamment qualitative que pour permettre le voyage interstellaires ou la communication interstellaire sur une durée suffisante que pour permettre sa détection. Pour le 1️⃣, si une source d'énergie extrêmement qualitative (potentiel, disponibilité... cf. EROI externe) est extrêmement rare alors même si elle est disponible sur la planète d'origine, il est impossible que les planètes proches en contiennent et donc l’expansion s'arrête. Exemple : Les organismes vivants ont donné les énergies fossiles qui ont permis le développement de la complexité de la société humaine que nous connaissons et nous cherchons encore où cette condition serait respectée à des années-lumière de notre planète. Taille et seuils, exemple de la sphère de Dyson ☀⚫ : la question n'est donc de savoir si cet objet a un haut EROI (mais on va dire que oui), la question est de savoir quelle énergie va permettre de l'exploiter, d'initier le processus. 🍜 🥤 🍝 Un repas gargantuesque qui attendrait au sommet d'une montagne ne permet pas de fournir l'énergie pour gravir ladite montagne ⛰ et qui pourrait donc rester inaccessible ⛔⛔ Ce qui nous amène à nous poser la question des barrages hydroélectriques, éoliennes, centrales nucléaires et autres énergies de substitution (cf. Vincent Mignerot) qui n'ont été rendues possible que par les énergies fossiles (initiation). Et là intervient la question de la qualité des énergies : ces sources ont-elles la qualité suffisante que pour passer le prochain seuil (*) ? Et le paradoxe de Fermi semble nous donner un indice à prendre en considération 2️⃣ (*) sans considérer les dégradation environnementales ici bien que le sujet soit primordial.

🌍 [Journée mondiale du climat] 🌍 Il y a un mois, lors du salon Ambition Planète à la NORDEV, j’ai eu la chance d’assister à une expérience hors du commun : 𝐓𝐡𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐞 𝐒𝐡𝐨𝐰 C’est une 𝑎𝑣𝑒𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑛𝑜𝑣𝑎𝑛𝑡𝑒 qui nous plonge au cœur des défis, mais aussi des 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, face au changement climatique. Et le plus beau dans tout ça ? ⏩ Vous êtes invité·e·s à en faire partie ! Bien plus qu’un spectacle, c’est une expérience collective qui mêle : 🎭 Théâtre 🎥 Cinéma 🤝 Happening interactif Au cœur de cette expérience, 𝐺𝑎𝐼𝐴, 𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒, devient une ambassadrice du changement. Grâce aux témoignages de scientifiques et d’influenceur·euses inspirant·es, elle nous interpelle, nous fait voter en direct avec des boîtiers et nous transforme en acteur·rices du changement. Mon ressenti en trois mots : 💥 Puissant 💓 Émouvant ⚡ Énergisant ➡️ J’en ressors avec une 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒 : le changement est à portée de main! Nous avons le pouvoir d’initier un véritable changement de paradigme, de repenser nos modèles et de transformer nos intentions en actions concrètes. 🌱Alors, si vous avez envie de faire de votre entreprise un modèle 𝐢𝐧𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐧𝐭 dans ce changement, 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐚𝐜𝐭𝐞𝐳 𝐦𝐨𝐢 et planifions un appel découverte gratuit 📞 🌱 𝐋𝐞 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐧𝐨𝐮𝐬, 𝐞𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧? 🌍 #journéemondialeduclimat #RSE #transitiondurable #theclimatshow Commission de l'océan Indien (COI) European Union Jean-Rémy Daue ___________________ Si vous me découvrez au travers de ce post, je m’appelle Margot Peigné facilitatrice et activatrice de nouveaux imaginaires. J'ai créé EGALIMA pour accompagner les entreprises à imaginer et concrétiser la transition durable vers le monde de demain.

Pourquoi est-ce que le Tapio Day est un événement gratuit ? Cela fait 5 ans que je me spécialise dans la transition climatique des entreprises. 5 ans que je me demande comment accélérer la transition climatique de toutes les organisations. 5 ans de frustration à comprendre les enjeux, à découvrir de nouveaux défis chaque jour, à identifier les blocages et les réels freins au changement. 5 ans à voir tellement de gens plein de bonne volonté s’agiter seul dans leur coin à essayer de trouver des solutions en vase clos. 5 ans à voir chaque entreprise repartir à zéro comme si elle était la première à démarrer sa transition climatique. Cela fait aussi 5 ans que je constate que les solutions existent, que certains y arrivent, que les meilleurs s’en sortent par le haut. 5 ans à voir le monde changer à toute vitesse, les mentalités évoluer. 5 ans pendant lesquels je suis chaque jour plus optimiste. 5 ans à se rapprocher du point de bascule qui rebattra les cartes, qui fera passer les leaders du côté de la norme. Ce jour arrive plus vite que l’on ne le pense et l’accélération sera violente.  Nous assistons à un basculement sans précédent qui aura des implications profondes. Il y aura des gagnants et des perdants. Il y a aura de nouveaux acteurs affichant des ascensions violentes et magnifiques.  Chez Tapio nous voulons que ce moment arrive le plus tôt possible. Un problème écosystémique demande une solution écosystémique basée sur la collaboration et le partage de la connaissance. C’est l’essence du Tapio Day. Nous voulons que tous les professionnels de la transition climatique se parlent, échangent, se motivent et s'enthousiasment ensemble. Nous voulons qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls et que le point de bascule est plus proche chaque jour. Cela fait partie de notre proposition de valeur, en travaillant avec Tapio, vous rejoignez une communauté. Une communauté qui crée de la valeur pour tous. Tellement de valeur que le Tapio Day est gratuit. Tapio Day (19/11, Bruxelles) comprendra un espace d’exposition (30 cabinets confirmés tels que Intraco Consulting, EY, Accenture, Greenomy, CO2logic, a South Pole company, Smart2Circle, Broptimize Energy, ECORES, ngage et 20 autres experts) et des conférences inspirantes (NMBS-SNCB, Carrefour, Orange, Takeda, Puratos, SOCATRA , CBTW IT & Technology / Positive Thinking Company, iscal et bien d’autres.) et des success stories. 📌 ULB (Solvay Brussels School of Economics and Management, bâtiment R42) 🗓️ Mardi 19/11 🕝 9h30 - 18h30

Arrêtons d’espérer le possible, tentons l’impossible. Prétendre que nous pourrions tout rendre durable relève de la pensée magique. Le techno-solutionnisme sera loin de suffire pour décarboner totalement les différentes composantes de l’économie en 25 ans, et en plus il est en train de déporter ses impacts sur les autres limites planétaires à commencer par la plus matérielle, la plus essentielle, la plus vitale ! : la biodiversité, c’est-à-dire le vivant. Les causes de la déplétion du vivant non humain sont connues : l’artificialisation et le changement d’affectation des sols, le réchauffement climatique, la surexploitation des ressources, les pollutions chimiques et les espèces exotiques envahissantes. Toutes ces calamités ne se résoudront pas comme des simples problèmes d’ingénieurs qui appellent des solutions d’ingénieurs. Espérer tout changer sans revoir nos fondamentaux et notre façon de vivre dans les pays à haut revenu est une chimère. Ce que nous devons prioritairement revoir en profondeur c’est notre rapport au monde et notre façon de produire et de consommer. Apprenons à nous émerveiller de toutes les formes de vie et acceptons de partager les espaces avec toutes les espèces vivantes, en reconnaissant leurs singularités, leurs altérités et leurs besoins. Si nous étions gouvernés par le bon sens retrouvé, nous déciderions de réduire les impacts négatifs sur l’environnement en limitant l’extractivisme des ressources et en déployant à large échelle la pédagogie d’un renoncement choisi. Nous renforcerions les accords mondiaux et les réglementations pour traiter les défis liés à la restauration des écosystèmes. Nous contraindrions la finance mondiale à sortir de son aveuglement, afin qu’elle aligne la totalité de ses flux financiers sur le triptyque : « living-first, net-zero & just-transition ». Hélas ces généreuses incantations vont légitimement apparaître pour beaucoup comme hors de portée de l’espérance, tellement l’inertie du cynisme gouverne encore le monde. Attendre le grand soir de la prise de conscience universelle est synonyme de reporter après sa mort ses plus beaux projets. Alors choisissons plutôt la voie du courage en décidant d’agir maintenant dans sa sphère d’influence car nous savons que le hareng motivé entraine le banc ! A ce stade généralement on sent venir la question de ceux qui manquent d’imagination pour faire autrement : « OK mais concrètement on fait quoi ? » Et bien le C3D avec ses partenaires proposent une solution : mobiliser les entrepreneurs conscients de l’urgence écologique et sociale, en les invitant à « shifter » leurs modèles d’affaires, en adoptant les principes de l’économie à visée régénérative. Certains vont sans doute lever les yeux au ciel en dénigrant un concept qu’ils ne connaissent pas, mais les plus lucides et surtout les plus intelligents vont chercher à en savoir plus en suivant le module 5 du MOOC du C3D (+ de 300 000 personnes l’ont suivi). Au pire çà peut marcher ! Lien en commentaire ⤵

...."Espérer tout changer sans revoir nos fondamentaux et notre façon de vivre dans les pays à haut revenu est une chimère."...... Il nous faut accepter les contraintes que ce changement nous impose: respect des limites planétaires, de la biodiversité, équilibre émissions-séquestration de nos GES, sobriété énergétique .... Le GIEC estime que 75% des leviers pour atténuer le dérèglement climatique sont territoriaux. Les SCoT sont les documents fondamentaux qui établissent le futur des intercommunalités, nous devons donc les repenser entièrement. Il en est de même pour les régions et les SRADDET .... Golfe du Morbihan-Vannes-Agglomération