Post de MIDEM

Explorez comment le réalisme d'Abdelouahhab Mellouki se reflète dans la musique et l'art contemporain.

[ 𝗣𝗥𝗢𝗝𝗘𝗧 𝗗𝗘 𝗥𝗘𝗖𝗛𝗘𝗥𝗖𝗛𝗘: 𝗧𝗬𝗩 - 𝗧𝗘𝗖𝗟𝗔 𝗬 𝗩𝗜𝗛𝗨𝗘𝗟𝗔 🎵 ] Comment reproduire le dialogue entre deux instruments qui partageaient un répertoire commun au XVIe siècle ? Le projet TYV s’est intéressé à la pratique aujourd’hui disparue de l’exécution d’ensemble des instruments à clavier, dits tecla, avec la vihuela, semblable au luth. La recherche à l’HEMU : des projets par la musique, pour la musique et sur la musique. 🎼 TYV - Tecla y Vihuela : deux instruments pour un seul répertoire Le lien du projet - https://lnkd.in/edKxJmKx Le lien de l’édition de transcription - https://www.hemu.ch/tyvedi Crédits Équipe de recherche – Marie Chabbey, Maurizio Croci, Evangelina Mascardi, Kim Jung Min, Andrea Restelli, Matteo Simone  Directrice de la recherche – Angelika Güsewell Vidéo – Sarah Waeber Voix-off – Daniel Jeanloz Images – Edoardo Lambertenghi, Marco Taio, Massimo Santini, Sarah Waeber, Alma Zeccara Animations – Eyeshot (William Ouy-Lim Do) - #hemu #recherche #musique #tecla #vihuela

| DIFFUSION | 📺 Ce soir à 21h, découvrez ou redécouvrez le court métrage 𝐂𝐫𝐚𝐜𝐤𝐢𝐧𝐠 𝐓𝐡𝐞 𝐄𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐂𝐨𝐝𝐞 réalisé par Maïlys Audouze 💬 Résumé : "Pourquoi la musique nous provoque-t-elle des émotions ? C’est le mystère qu’une équipe de chercheurs de l’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/musique) essaye de résoudre. L’émotion comme sujet d’étude : décomposée, isolée, modélisée, rencontre les émotions vécues par ces chercheurs : complexes, profondes, accidentées. Ce film traite de l’ineffable de la recherche, sur lequel j’ai déposé mon propre questionnement." _____ #courtmetrage #mailysaudouze #diffusion #documentaire #musique #psycologie #lyoncapitaletv

Il y a la peinture japonaise, mais il y a surtout l’estampe. En tête de file, la Grande Vague de Kanagawa d’Hokusai, issue de la série des “Trente-six vues du Mont Fuji”, qui ferait presque oublier toutes les autres 🌊 L’estampe japonaise, ou ukiyo-e (“image du monde flottant”) est née aux alentours de 1620, alors que la capitale du Japon est transférée de Kyoto à Edo, future Tokyo. La paix et une certaine prospérité règnent: l’illustre aristocratie militaire et ses samouraïs perd de son prestige, et la classe bourgeoise marchande tire profit de l’essor des villes. Cette nouvelle ère donne naissance à une société de plaisir éphémère, férue de théâtre, de littérature et surtout d’art pictural, devenus accessible à tous. 🎭 L’estampe en est un des symboles: ce support bon marché gravé sur bois permet de représenter en grande quantité des thèmes de la vie urbaine quotidienne (courtisanes, lieux célèbres, créatures fantastiques…), sur des affiches ou encore des livres. 🎨 Au fil des siècles, l’ukiyo-e est devenue une source d’inspiration globale. En 1902, notre Dame de Fer se japonise dans une série d’estampes d’Henri Rivière, publiée sous le titre “Trente-six vues de la Tour Eiffel”. Depuis, l’attrait pour les estampes ne tarit pas, et l’intelligence artificielle s’est invitée pour renouveler le genre. 💡 En 2019, OBVIOUS, un collectif français d'artistes et chercheurs a inauguré “Electric Dreams of Ukiyo”, une série d’estampes produites par une intelligence artificielle, grâce à des réseaux antagonistes génératifs (RAG), puis imprimées sur du papier washi. On appelle ça le "GANisme". Loin de démocratiser l’art, puisque ces peintures sont vendues aux enchères pour des dizaines de milliers d’euros, elles restent fidèles à la philosophie d’antan en illustrant des thématiques triviales, aisément reproductibles tout en imitant les codes esthétiques de l’ukiyo-e. 🖼 Aperçu immersif juste ici 👇 :  https://lnkd.in/ePV9By9Y #art #AI #GAN

[🎥] "Quel est le véritable message du film "Matrix", réalisé en 1999 par les Wachowski ? Une oeuvre culte peut-elle échapper aux réinterprétations par son public ? Ce documentaire fait le tour d'un phénomène mondial du cinéma. Notre monde est-il réel ? En 1999, les Wachowski – aujourd'hui Lana et Lilly – transforment cette question existentielle en objet de fiction avec Matrix, le premier épisode d'une tétralogie dans laquelle le monde ne serait qu'une illusion créée par les machines pour asservir l'espèce humaine. Repoussant les limites techniques du cinéma d'action, malgré son budget limité, cette œuvre avant-gardiste ouvre l'ère du "blockbuster intello", qui impressionne autant qu'il donne à réfléchir. Du cyberpunk à l'anime japonaise en passant par le cinéma hongkongais ou les comics, ce film aux inspirations diverses et aux sonorités rock, qui connaît un succès critique et commercial immédiat, devient une référence absolue de la culture populaire. À tel point que son message progressiste a été détourné par l'extrême droite et les mouvements complotistes. Humanisme trans Lorsque Ivanka Trump répond positivement à l'injonction "Prenez la pilule rouge", lancée par Elon Musk sur Twitter, Lilly Wachowski sort du silence et décide d'ajouter un quatrième volet à la saga afin de rétablir la vérité sur le message qu'elle véhicule. Loin des élucubrations de la fachosphère, qui voudrait en faire un éloge du masculinisme et de la postvérité, la cinéaste transgenre réaffirme, avec ses héros Neo et Trinity (Keanu Reeves et Carrie-Anne Moss), la puissance de l'amour dans le combat pour l'émancipation et fait définitivement de Matrix une invitation à s'affranchir des assignations identitaires et des rapports de domination. Un humanisme trans bien plus qu'une rêverie transhumaniste, comme le laisserait penser une lecture simpliste du premier volet. À travers ce retour sur la saga phénomène, Benjamin Clavel radiographie la "génération Matrix" : celle des débuts d'Internet, avec son utopie libertaire, de l'altermondialisme, mais aussi de la société de contrôle, des manipulations des grandes puissances étatiques et du complotisme."

[NOUVEAUTÉ] Nouveau venu de la collection « Arts dans la mondialisation », 📗 Musiques, mondialisation et sociétés 📗 explore les synergies entre ces trois concepts. 🎼 De quoi parle cet ouvrage ? Les articles traitent, chacun à leur manière, du sens et des enjeux des différentes expressions musicales de ces cent dernières années. Les thèmes abordés vont des jeux chantés pour enfants à la world music africaine, des partitions « contemporaines » de Schoenberg ou Stockhausen au black metal, de la musique japonaise pour koto à celle des peuples wayãpi et pahoins, etc. 🎼Que nous apprend-il ? Entre création et transmission, métissage des populations et réseaux de diffusion planétaire, partage artistique et lien social, le livre tente de démontrer que le monde musical reste un vecteur primordial de la médiatisation culturelle. Loin d’une vision idéalisée, il suggère finalement qu’en raison des objets et des sujets qui l’actualisent, la musique porte, au temps de la mondialisation, les maux et les espoirs de son époque. 🎼Qui sont les coordonnateur·ice·s ? Myriam Odile Blin est sociologue et critique d’art, maîtresse de conférences à l’université de Rouen Normandie et rattachée au laboratoire Médiations, informations communication, arts, de l’université Bordeaux-Montaigne. Ses thèmes de recherche portent principalement sur les arts contemporains en Afrique, la critique postcoloniale et les politiques culturelles dans la mondialisation. Compositeur et musicologue, clarinettiste et performeur, Pierre Albert Castanet est professeur émérite à l’université de Rouen Normandie et membre titulaire de l’académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Rouen.   Retrouvez l’ouvrage sur : https://lnkd.in/eV4-S6vN   #musique #mondialisation #médiatisation #société #art #culture

🔥 Quand le metal rencontre l'orchestre : Bear McCreary frappe fort avec "The Last Ballad of Damrod" ! 🎶🤘 Qui aurait cru qu’un épisode des Anneaux de Pouvoir nous ferait headbanger ? Avec The Last Ballad of Damrod, Bear McCreary (le génie derrière Black Sails et Battlestar Galactica) nous offre un générique de fin monumental pour l’avant-dernier épisode de la saison 2. Jens Kidman de Meshuggah y déploie sa voix de démon, transformant cette composition en un hymne metal qui rendrait fier n’importe quel orc. Tolkien et le metal, c’est une combinaison gagnante depuis toujours, et ce morceau en est une nouvelle preuve ! 😱 Ce qui commence comme une piste orchestrale se transforme en un véritable mur de son orchestral metal. McCreary, fan de metal, s’entoure de légendes pour ce morceau. Jens Kidman livre un growl puissant et intense, mais la surprise ne s’arrête pas là : Gene Hoglan est à la batterie. Hoglan, surnommé "The Atomic Clock", est l’un des batteurs les plus respectés dans le milieu du metal extrême, ayant joué avec des groupes tels que Death et Strapping Young Lad. Mais l'hommage ne s'arrête pas là : Hoglan utilise les cymbales légendaires de Neil Peart, batteur mythique de Rush et véritable pionnier du rock progressif. Ce clin d’œil à Peart, connu pour son jeu technique et innovant, ajoute une profondeur supplémentaire à ce line-up déjà exceptionnel. Le résultat ? Un morceau parfait pour une scène de combat avec un troll, qui fusionne le monde du péplum avec l'intensité du metal, repoussant les limites de la musique de film. Un line-up aussi audacieux est rare dans le contexte d'une série télévisée, et témoigne de la volonté de McCreary de briser les frontières entre les genres. 🤔 Cette collaboration ouvre une question fascinante : les vocaux extrêmes et les percussions metal dans une bande-son orchestrale, est-ce un nouvel horizon pour la musique de films et séries ? Et pourquoi pas voir cela se produire sur une scène comme celle du Hellfest Productions, où l’univers du metal et les grandes productions peuvent se rencontrer de manière spectaculaire ? 💥 Alors, une future collaboration entre Kidman, Hoglan et McCreary ? Ça vous tente ? Et quitte à rêver, qui on pourrait ajouter pour se gaver encore plus ? Moi je verrais bien Gautier Serre (Igorrr) ou matthieu metzger (Killing Spree), et vous ?

-- AI -- Je viens de tomber sur cette vidéo : https://lnkd.in/egnMekyQ Bluffant et terrifiant à la fois ! Mais, pour travailler actuellement sur la musique d'un long-métrage, je me rends compte heureusement que le rôle d'un compositeur et des musiciens restera essentiel... enfin j'espère ! Car la BO d'un film, c'est des heures de conversations avec un réalisateur, c'est un parti-pris, une émotion, une histoire, la définition musicale d'un caractère d'un personnage, un accident musical qui crée une magie, etc. Quant à son interprétation, c'est aussi un sentiment que doivent transmettre les musiciens à la lecture du score, pas une simple exécution mécanique faite de samples. Si l'IA pourra formidablement "faire comme" il ne pourra pas, j'ose le penser, remplacer l'âme humaine de la musique. Mais il pourra être une composante de la création très intéressante dans les mains d'un compositeur. Par contre, et comme le souligne très bien Laurent Couson, le danger réside dans toutes les commandes plus institutionnelles qui permettent aussi aux compositeurs de vivre. Déjà que la musique est le parent pauvre de la pub ou des films corporate, qu'on entend régulièrement que les annonceurs n'ont pas de budget pour de la musique originale (alors qu'ils ont souvent dépensé une fortune en tournage ou post-prod image), la tentation risque d'être grande d'aller à la simplicité et de faire appel à l'AI sans passer par un vrai compositeur. N'oublions pas que la musique "c'est la langue des émotions". 😉

J'aurai encore le grand plaisir de collaborer avec la formidable équipe de la Maison de la médiation culturelle de @artenso en réalisant une prise de notes graphiques en direct, cette fois sur le thème de la médiation de la musique. #visualnotes #meetingsandevents #visualnotetaking #prisedenotesgraphiques #scribing #graphicrecording

Un moment de bonheur : « Mon frère et moi sommes en communion dans un concert de black metal atmosphérique » https://ift.tt/71cYtDW « Avec mon petit frère, nous sommes de grands fans de Midnight Odyssey. C’est un groupe australien de black metal atmosphérique composé d’un seul homme, un one-man band. Nous adorons tous les deux les ambiances très particulières de ses albums. Des morceaux longs, qui durent entre huit et vingt minutes, avec des atmosphères ésotériques, spatiales, romanesques. Ce sont des mélodies grandioses. Les albums s’écoutent comme un récit, du début à la fin, avec un cheminement. Dans cette musique, il y a beaucoup de sensations qui nous portent tous les deux. Mon frère et moi, on s’est mis à écouter du metal au lycée. Nous sommes tombés dedans ensemble, en jouant à Vampire : The Masquerade-Bloodlines, un jeu vidéo. On avait 15 et 16 ans, on adorait la bande-son et on a commencé à creuser pour savoir qui l’avait écrite. On a découvert le rock gothique, le metal mainstream, et petit à petit, nous nous sommes bâti une culture musicale. Nous avons écouté de la musique de plus en plus noire, du death, puis finalement du black metal. Midnight Odyssey, c’est venu plus tard. On l’a découvert en 2017, à une époque où nous avions déjà construit nos foyers respectifs. Moi, je vis à Niort et lui dans le Finistère, à Brest. Donc on se voit peu, peut-être deux à trois fois par an, mais on a continué à échanger sur la musique, à partager nos trouvailles. Depuis toujours, la musique nous a rendus très proches. Il vous reste 68.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Résonable via Musiques : Toute l’actualité sur Le Monde.fr. https://ift.tt/MfB9v8P December 28, 2024 at 04:56AM