La foire de street art District 13 Art Fair revient à l'Hôtel Drouot : transformera-t-elle l’essai ? Alors que l’art urbain frappe fort avec « We Are Here » au Petit Palais, la foire espère profiter de cette visibilité. Dans un marché assez tendu, les galeries misent sur la prudence et des prix raisonnables, tandis que les artistes ouvrent de nouvelles perspectives. L’écho rencontré par l’exposition « We Are Here », initiée par Mehdi Ben Cheikh, de la galerie Itinerrance, qui est également derrière District 13, aura-t-il un impact sur le succès de la sixième édition de celui-ci ? 480 000 billets étant déjà enregistrés au Petit Palais fin novembre, le chiffre total après la fermeture des portes le 19 janvier (juste après la foire donc) pourrait bien flirter avec les 669 000 visiteurs de « Manet/Degas » au musée d’Orsay en 2023 ! Un signe que l’art urbain a trouvé son public et qu’il est entré dans la cour des grands… On n’en doutait pas et l’on peut espérer qu’une partie de ces amateurs puisse poursuivre l’expérience à l’Hôtel Drouot en janvier, pour retrouver certains des artistes présents dans l’exposition : Seth – à qui a été confiée l’affiche du Salon –, mais aussi Obey, D*Face ou INTI, tous sur le stand de la galerie Itinerrance [...] ℹ️District 13 Hôtel Drouot, 9, rue Drouot, 75009 Paris Du vendredi 10 au dimanche 12 janvier 2025 Vendredi et samedi, de 11 h à 21 h Dimanche, de 10 h à 19 h district13artfair.com Article : Stéphanie Pioda https://lnkd.in/eC3mC7qS
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La Gazette de la semaine est arrivée, En Une, L’Âge mûr de Camille Claudel, une redécouverte exceptionnelle Mais aussi : La saga des Senn, famille de collectionneurs havrais RDV sur https://gazette-drouot.com
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Une nature en fièvre par André Lanskoy Les années 1960 sont celles de la maturité pour le peintre autodidacte russe, dont le style abstrait mais toujours tourné vers l’étude de la nature atteint sa pleine maîtrise. « Je fais du non-figuratif d’après nature, ou plutôt d’après la vie et toujours en accord avec la vie », expliquait André Lanskoy. Le titre de cette toile, Nature en fièvre, confirme cet intérêt toujours bien présent chez le peintre en 1960. Acquise lors d’une vente Christie’s le 13 décembre 2005, cette œuvre a été authentifiée par André Schoeller. Quand André Lanskoy, né à Moscou, arrive en France en 1921, il s’inscrit à l’académie libre de la Grande Chaumière et commence tout de suite à peindre. Il dessine alors d’après nature et se rend à Meudon et à Clamart, afin de peindre les paysages dont les impressionnistes s’étaient inspirés. Il se passionne également pour le travail de Van Gogh — dont il lit la correspondance avec son frère Théo —, et pour Matisse : deux maîtres de la couleur [...] Une vente de MYTIKA Honfleur le mercredi 1er janvier, en live sur drouot.com 🖥️ Article : Caroline Legrand https://lnkd.in/dHSVr2hN 📷 André Lanskoy (1903-1976), Nature en fièvre, huile sur toile, 1960, titrée et datée au dos, 73 x 92 cm. Estimation : 40 000/50 000 €
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La collection Durand-Dessert du Guatemala au Mexique Ce couple de galeristes a sélectionné des œuvres précolombiennes et indonésiennes avec un œil affûté. Véritables pionniers, Liliane et Michel Durand-Dessert, dont l’aventure a débuté en 1975, ont été parmi les premiers à donner leur chance à des artistes contemporains internationaux, contribuant à faire connaître en France des signatures devenues de grands noms. Ils ont commencé à s’intéresser aux arts premiers au cours des années 1980, créant le dialogue entre les civilisations passées et les arts de notre temps. La fermeture de leur galerie, en 2004, leur a permis de se consacrer à cette passion dont l’ampleur a rapidement grandi, comme en témoignent les 54 œuvres précolombiennes et indonésiennes dispersées aujourd’hui. Le couple a naturellement été séduit par le traitement de ce chien, stylisé et pourtant si expressif : l’œil vif et la queue dressée, la tension de son corps faisant apparaître ses côtes, il retrousse les babines sur ses crocs et plante ses griffes dans la paroi d’un vase qu’il n’est pas prêt de lâcher. La finesse de sa paroi témoigne également de la virtuosité des artisans du Petén, qui l’ont façonné en plein âge d’or maya, pendant la période classique [...] Une vente de MILLON Auction, le jeudi 19 décembre à l'Hôtel Drouot 📍 Article : Claire Papon et Sophie Reyssat https://lnkd.in/engtib-a 📷 Guatemala, Petén, Maya, période classique, 300-500. Vase tripode accosté d’un chien servant probablement de poignée, terre cuite à engobe lissé brun aux reflets lumineux, 19,5 x 19,5 x 13 cm. Estimation : 30 000/50 000 € [EN] The Durand-Dessert Collection: From Guatemala to Mexico This couple of gallerists has selected pre-Columbian and Indonesian artworks with a sharp, discerning eye. True pioneers, Liliane and Michel Durand-Dessert began their journey in 1975 and were among the first to give international contemporary artists a chance, helping to introduce now-renowned names to the French art scene. In the 1980s, they turned their attention to the art of ancient cultures, fostering a dialogue between past civilizations and modern art. The closure of their gallery in 2004 allowed them to fully devote themselves to this passion, which grew rapidly in scope, as reflected in the 54 pre-Columbian and Indonesian works being dispersed today. The couple was naturally drawn to the treatment of this dog, stylized yet remarkably expressive: with keen eyes and a raised tail, its body tense to reveal its ribs, it bares its teeth over its fangs and sinks its claws into the side of a vase it refuses to let go. The delicate craftsmanship of the vase also attests to the virtuosity of Petén artisans, who shaped it during the golden age of the Maya, in the Classic Period [...] A Millon auction, Thursday, December 19, at Hôtel Drouot 📍
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Bestiaire d’argent de Carlo Bugatti Vous connaissiez Rembrandt et Ettore Bugatti, voici Carlo, le père, dont les meubles apparaissent en ventes publiques. Rarissimes en revanche sont ses pièces d’orfèvrerie. Celles-ci ont été fondues par Aurélien-Adrien Hébrard. Du 10 avril au 15 juillet 2001, le musée d’Orsay consacrait une exposition à cet artiste, décorateur et architecte, dessinateur et fabricant de meubles, créateur de modèles d’orfèvrerie, inventeur d’instruments, et même d’une bicyclette de compétition. Célèbre depuis ses débuts à Milan vers 1880, mais surtout hors d’Italie, il triomphe à la première Exposition internationale d’Art décoratif moderne, à Turin en 1902, puis à Paris, deux ans plus tard. Il ouvre un atelier de meubles plus artisanal, dessine pour une clientèle internationale des modèles d’orfèvrerie où sa fantaisie mêle monstres, visages de personnages venus d’ailleurs, végétation et animaux stylisés. Des œuvres d’une grande poésie et d’une grande pureté [...] Article : Claire Papon et Sophie Reyssat https://lnkd.in/e4RAvNhA 📷 Carlo Bugatti (1856-1940), légumier en argent décoré en bas relief d’animaux fantastiques et de papillons, prise à motifs de libellules, anses à motifs de têtes de condor, fonte d’Adrien Aurélien Hébrard, vers 1900-1910, 32 x 13,5 cm Estimation : 25 000/35 000 €
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Une rarissime aiguière vénitienne de la Renaissance en verre dit « calcédonio » Une aiguière témoignant du savoir-faire exceptionnel atteint durant la Renaissance par les verriers vénitiens est annoncée, qui plus est dans une technique aussi rare qu’exigeante : le calcedonio. La présentation de cette aiguière en verre marbré calcedonio lors de la dispersion d’un « cabinet des merveilles », comprenant entre autres deux plaques émaillées ayant appartenu à Catherine de Médicis — l’une d’entre elles figurera en couverture du prochain numéro —, invite à revenir sur l’excellence technique déployée par la verrerie vénitienne à partir de la fin du XVe siècle. Cet objet d’art rarissime, d’une extrême fragilité, a traversé les siècles pour parvenir intact jusqu’à nous grâce aux soins attentifs et passionnés prodigués par des générations de collectionneurs, véritables passeurs d’histoire [...] Une vente de Gros & Delettrez, le jeudi 19 décembre à l'Hôtel Drouot 📍 Article : Anne Doridou-Heim https://lnkd.in/ePFrDgRJ 📷 Venise, fin du XVe siècle. Aiguière piriforme sur piédouche en verre calcedonio dans des teintes marbrées brune et turquoise, sur la panse sont appliqués un long bec courbé et une anse en console qui a été consolidée à l’époxy, h. 28 cm, diam. 7 cm, diam. du pied 10,7 cm. Estimation : 150 000/200 000 €
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La Gazette de la semaine est arrivée, En Une, Deux plaques émaillées de Léonard Limosin ayant probablement orné le cabinet des émaux de Catherine de Médicis Mais aussi : La collection de terres cuites de Gerolamo et Roberta Etro : l’une des plus importantes d’Italie RDV sur https://gazette-drouot.com
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6 questions à Oli Le rappeur du duo toulousain Bigflo & Oli a choisi des œuvres dans les collections du Musée - FRAC Occitanie, pour une exposition présentée aux les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse jusqu’au 5 mai prochain. GD : Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ? B : Peinture et dessin depuis toujours. Objet aussi, en fonction du coup de cœur et du souvenir qui plane autour. Et de plus en plus sensible à la photo avec le temps… GD : Votre dernier coup de cœur culturel ? B : Sophie Calle au musée Picasso : je suis un grand fan ! L’exposition de l’Arsenal de la Biennale de Venise 2024, où j’ai emmené ma mère. Et au théâtre, le seul en scène Guerre de Benjamin Voisin d’après Céline, une performance folle. GD : Une œuvre que vous aimeriez posséder ? B : Un tableau de Keith Haring jouant avec une partition de musique, que j’ai vu à New York. Pour l’accrocher au studio, bien sûr ! GD : L’artiste qui vous touche ? B : Récemment, la peintre Inès Longevial. Mais aussi Javier Calleja, En Iwamura pour ses sculptures et, depuis tout petit, une fixette sur Keith Haring et Gaudí. GD : Tendance Art Basel Paris ou Fine Arts La Biennale ? B : Je n’ai fait qu’Art Basel Paris récemment. J’ai également de bons souvenirs de Frieze Los Angeles. GD : Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ? B : Essentiellement le souvenir et l’histoire que je peux me raconter autour. J’aime aussi l’art qui paraît simple, qui sait toucher rapidement au bon endroit. J’ai passé ce cap du complexé : j’aime ne pas tout comprendre, avoir ce regard quasi naïf. Comme en musique, je fais confiance à mon instinct. https://lnkd.in/dtH5cXYj 📷 © Moïse Luzolo
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Un crâne de tricératops du Crétacé, comme si on y était ! Immédiatement reconnaissable, ce fossile appartient à l’un des derniers dinosaures les plus emblématiques. La succession du paléontologue Gary R. Olson a levé le voile sur ce crâne de tricératops, découvert en 2000 aux États-Unis, dans le Dakota du Sud, et conservé pendant plus de vingt ans tel qu’il avait été exhumé. Grâce aux Britanniques de Zoic Paleotech, spécialistes de la préparation des fossiles, il a retrouvé son apparence en trois dimensions. Il se présente tel qu’il y a 66 millions d’années, à la fin du Crétacé et à la veille de l’extinction des dinosaures, provoquée par l’impact de l’astéroïde Chicxulub, large de 10 kilomètres et ayant creusé un cratère de 180 kilomètres de diamètre dans le golfe du Mexique [...] Une vente de giquello le jeudi 12 décembre à l'Hôtel Drouot 📍 Article : Claire Papon et Sophie Reyssat https://lnkd.in/dcgi4DTR 📷 Crétacé supérieur, formation de Hell Creek, Dakota du Sud. Crâne de tricératops, 173 x 125 x 155 cm. Estimation : 250 000/300 000 € [EN] A Triceratops Skull from the Cretaceous—As If You Were There! Immediately recognizable, this fossil belongs to one of the last and most iconic dinosaurs. The estate of paleontologist Gary R. Olson has unveiled this Triceratops skull, discovered in 2000 in the United States, in South Dakota, and preserved for over twenty years exactly as it was unearthed. Thanks to the expertise of the British company Zoic Paleotech, specialists in fossil preparation, it has regained its three-dimensional appearance. It now appears as it did 66 million years ago, at the end of the Cretaceous period, on the brink of the mass extinction of dinosaurs caused by the impact of the Chicxulub asteroid—a 10-kilometer-wide asteroid that created a 180-kilometer crater in the Gulf of Mexico. An auction by Giquello on Thursday, December 12, at the Hôtel Drouot 📍
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Bois de zitan sous les Qing, aussi précieux que l’or Imposant par son estimation, mais surtout par son décor foisonnant sculpté, ce coffre illustre le talent des artisans chinois à travailler le zitan C’est bien simple, il est connu comme le plus dur et le plus lourd de sa catégorie, à tel point qu’il coule immédiatement lorsqu’il est mis à l’eau. Extrêmement résistant et durable – un atout de nos jours –, d’un grain serré permettant un superbe poli, le zitan – ou bois de santal – est d’une belle couleur rouge lorsqu’il est jeune puis devient pourpre, marron et enfin presque noir avec l’âge. Aussi lisse qu’une soierie, il fut l’essence de prédilection en Chine pour les meubles réservés à un usage impérial Une vente de TESSIER SARROU ET ASSOCIES le mercredi 11 décembre à l'Hôtel Drouot 📍 Article : Claire Papon et Sophie Reyssat https://lnkd.in/et_eYfmQ 📷 Dynastie Qing (1644-1912). Coffre en bois de zitan sculpté de cinq chauves-souris parmi les nuages et orchidées, serrure en laiton, 83 x 64 x 59 cm. Estimation : 30 000/40 000 €