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Écologie : "Le pire, c'est que même nos solutions deviennent des problèmes" Écoutez Amandine Lourdel.

Le chat, cet être vivant (un peu) punk La journaliste et dessinatrice Coco nous montre comment elle dessine les chats rencontrés à la SPA de Quimper.

🕵️♀️ "Secrets d'info" dévoile l'influence du lobby de l’alcool sur l'action des pouvoirs publics. ➡️ https://lnkd.in/eYetC2WC Empêcher toute nouvelle taxe, orienter les messages de prévention, limiter le "Dry January"... Géraldine Hallot, de la Cellule investigation de Radio France, a enquêté sur le poids des alcooliers dans la définition des politiques publiques. ➡️ Vidéo en premier commentaire.

C’est tout un symbole. Djibouti, l’ancien territoire français dans la Corne de l’Afrique, face à la péninsule arabique, abrite la dernière base militaire française importante sur le continent, et de fait, la plus grande en dehors de l’hexagone. Elle a échappé à la fois aux décisions de plusieurs pays africains de mettre fin à la présence militaire française sur leur sol, et à la révision en cours du dispositif français. L’explication est simple : Djibouti n’est pas tournée vers l’Afrique, mais vers la mer, vers l’océan Indien, la mer Rouge, le Moyen Orient et ses conflits, notamment les menaces à la navigation. Le port de Djibouti a de surcroit fait de la présence militaire étrangère un modèle économique : à côté des 1500 Français, on trouve les Américains, les Chinois, les Italiens, les Japonais… Cohabitation étrange, mais tout le monde y trouve son compte. Emmanuel Macron se rend donc dans la seule base française qui ne change pas quand tout le reste est bouge. Pas de quoi y trouver du réconfort : la présence française sur le continent a subi un échec cuisant dans son ancien « pré carré », que l’ouverture au reste de l’Afrique ne permet de compenser. 2024 aura été l’année du coup de grâce, tournant une page de six décennies d’histoire. La suite de ma chronique Géopolitique du 7/10 de France Inter est à retrouver ici 👇

À 9h15, ce samedi 21 décembre : Reid Hoffman est au micro d'Alexandra Bensaid, dans "On n'arrête pas l'éco". ➡️ Lien en premier commentaire.

Cette semaine, "Esprit sport" vous emmène en Alsace, à Mutzig : une plongée dans le quotidien d'un club de football amateur. ➡️ https://lnkd.in/eaBCZy4E L'équipe, qui évolue en régionale 1, reçoit le stade de Reims (ligue 1) dimanche 22 décembre, en 32e de finale de la coupe de France. Écoutez "Esprit sport" : du lundi au vendredi, à 6h12.

C’est l’Iran, plus que l’Ukraine, qui va présenter à Donald Trump son premier dilemme de politique étrangère. Sa détestation du régime de Téhéran, doublé de sa hantise de voir l’Iran tester sa bombe atomique pendant son mandat, le pousserait à donner son feu vert à Netanyahou qui veut bombarder les installations nucléaires iraniennes. Mais Trump ne veut pas être responsable du démarrage d’une nouvelle guerre.. Dilemme… Ma chronique du Nouvel Obs de cette semaine 👇 https://lnkd.in/eD72ECv7

Et si on repensait profondément notre relation avec la nature ? Cette semaine, deux rapports très importants de l'IPBES nous y invitent fortement. C'est même une urgence, sur une planète en péril, selon ce groupe d'experts, 150 scientifiques du monde entier, mandatés par l'ONU. L'équivalent du Giec pour la biodiversité. Leurs deux récents rapports devraient être lus par tous les décideurs de la planète. Au moins le résumé qui leur est destiné. Le fruit de trois ans de travail. Une phrase est particulièrement marquante : "nous dépensons plus d'argent pour détruire la nature que pour la protéger". Vous le saviez ? Ce sont des mécanismes complexes, les subventions néfastes à la biodiversité, de l'argent public investi pour les énergies fossiles, les pesticides, les engrais. La facture est loin d'être négligeable : 1700 milliards de dollars, l'équivalent du déficit public américain est dépensé chaque année par les Etats pour abîmer la nature ! Si le premier rapport de l'IPBES, intitulé "Nexus", évoque l'interconnexion entre différents enjeux, le climat, la biodiversité, la santé, l'alimentation, le deuxième rapport, "La planète en péril" va beaucoup plus loin dans la critique de notre modèle de société actuel. Selon ce rapport, 1 Terrien sur 2 vit dans une zone en déclin, où la nature s'abîme, où il n'y a pas d'eau, pas de sécurité alimentaire, une zone vulnérable aux effets du changement climatique. Cela ne vous fait pas penser à quelque chose ? Si, Mayotte ! Les cyclones sont des phénomènes météorologiques, plus intenses avec le réchauffement, mais on peut aider la nature à une certaine forme de résilience pour limiter les dégâts. Ces rapports ouvrent de nouvelles perspectives. Leçon numéro 1 : ne jamais négliger la nature, quand on veut régler un problème climatique ou alimentaire. Tous les enjeux étant liés, inutile voire dangereux, de construire un gros barrage hydroélectrique ou un champ de panneaux solaires dans une forêt à préserver. Leçon numéro 2 : changer notre relation avec la nature, se reconnecter, ne pas vouloir la dominer. Et au contraire la restaurer, la conserver, en évitant la confiscation des richesses par quelques uns ou le court-termisme. Mesurer le progrès par la croissance du PIB est une autre erreur selon ces scientifiques. C'est un changement de paradigme qui est proposé, une réconciliation. Sinon, on risque de perdre définitivement nos coraux ou nos forêts. Car les solutions mises en place jusqu'à présent n'ont pas été efficaces. Or il manque 1000 milliards de dollars par an pour réparer les dégâts. Vous vous souvenez des 1700 milliards qui vont dans le mauvais sens ? Eh bien, si vous me suivez, on pourrait jouer avec ces vases communicants, prendre des milliards dans le mauvais vase et les reverser dans le bon. D'ailleurs, si on agit tout de suite, ça pourrait rapporter 10.000 milliards de dollars d'ici 2030. https://lnkd.in/eae3wfzF

Pendant son Zouzou Show, Philippe Katerine est devenu l'espace d'un instant Philippe Nakamura. L'occasion pour le studio 104 de chanter "Djadja" en choeur 🎶

[Édito éco, Dominique Seux] "Le double discours de Bolloré" Événement pour le capitalisme français : la première cotation de Canal+... à Londres. C'était lundi 16 décembre, quarante ans après le lancement de la chaîne. Certes, le siège de l’entreprise reste à Paris, mais une cotation à Londres est un tournant pour un groupe qui contribue aussi puissamment au cinéma français. ➡️ https://lnkd.in/eBb2E2XN