Comment pouvez-vous optimiser les opérations minières avec le modèle de gisement aurifère orogénique ?

3 Minéralogie et altération

Les gisements aurifères orogéniques sont caractérisés par une association dominante d’or avec du quartz, de la pyrite, de l’arsénopyrite et d’autres minéraux sulfurés. L’or se présente sous forme de grains natifs, d’électrum ou de tellurures, soit dans les veines de quartz, soit disséminé dans les roches de paroi. La teneur en or peut varier de quelques grammes à plusieurs centaines de grammes par tonne, en fonction de la chimie du fluide, de la pression, de la température et des conditions d’oxydoréduction. Les minerais s’accompagnent de divers types d’altération, tels que la silicification, la séricitisation, la carbonatation, la chloritisation et la sulfuration, qui affectent les propriétés physiques et chimiques des roches. Les patrons d’altération peuvent être utilisés comme vecteurs pour cibler les zones à haute teneur et pour évaluer le potentiel minéralisé des zones environnantes.

4 Géochimie et géophysique

Les gisements aurifères orogéniques ont des signatures géochimiques et géophysiques distinctives qui peuvent aider à leur exploration et à leur évaluation. Les anomalies géochimiques les plus courantes sont liées à l’enrichissement en or et en éléments pionniers, tels que l’arsenic, l’antimoine, le bismuth, le tellure et le tungstène, dans les sols, les roches et les fluides. Ces anomalies peuvent être détectées par diverses méthodes analytiques, telles que le pyroprochage, l’absorption atomique, le plasma à couplage inductif et la fluorescence X portable. Les méthodes géophysiques qui peuvent être utilisées pour localiser et caractériser les gisements aurifères orogéniques comprennent les levés magnétiques, gravimétriques, électriques, électromagnétiques et sismiques. Ces méthodes peuvent fournir des informations sur la profondeur, la forme et la continuité des structures minéralisées, ainsi que sur le contraste de densité, de magnétisation, de résistivité, de conductivité et de vitesse entre le minerai et les roches hôtes.

5 Exploration et forage

Les gisements aurifères orogéniques sont difficiles à explorer et à forer, en raison de leur nature complexe et hétérogène. La stratégie d’exploration devrait être basée sur une compréhension globale de la géologie, de la structure et de l’altération régionales et locales de la ceinture orogénique, ainsi que des anomalies géochimiques et géophysiques qui indiquent la présence de minéralisations aurifères. Les méthodes d’exploration devraient inclure la cartographie géologique, l’échantillonnage de roches et de sols, le creusement de tranchées, le levé géophysique et l’analyse géochimique, afin d’identifier et de hiérarchiser les cibles les plus prometteuses. Le programme de forage doit être conçu pour tester les cibles à différentes profondeurs et angles, en utilisant des techniques appropriées, telles que la circulation inverse, le carottage au diamant ou le forage sonique, afin d’obtenir des échantillons représentatifs et fiables. Les données de forage doivent être interprétées et intégrées aux autres données d’exploration, afin de mettre à jour et d’affiner le modèle géologique et l’estimation des ressources.

6 Extraction et traitement

Les gisements aurifères orogéniques sont généralement exploités par des méthodes souterraines, telles que le déblai et le remblai, l’arrêt par retrait, l’abattage par sous-niveau ou l’exploitation par longue taille, en fonction de la géométrie, de la teneur et de la stabilité du corps minéralisé. Les méthodes d’exploitation minière souterraine nécessitent une planification, une conception et une ingénierie minutieuses pour assurer la sécurité, l’efficacité et la rentabilité de l’exploitation. Le minerai est ensuite transporté à la surface, où il est broyé, broyé et traité pour en extraire l’or. Les méthodes de traitement dépendent de la minéralogie, de la teneur et de la métallurgie du minerai et peuvent inclure la concentration par gravité, la flottation, la cyanuration, le carbone dans la lixiviation, le carbone dans la pâte, la lixiviation en tas ou la biolixiviation. Les méthodes de traitement doivent être optimisées afin de maximiser la récupération de l’or et de minimiser l’impact environnemental.

7 Voici ce qu’il faut prendre en compte d’autre

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