Menhir de la Lèque

menhir de Lussan, France

Le menhir de la Lèque (dit « de la Pierre Plantée » ou « Peyrefiche ») est un menhir situé à proximité du hameau de La Lèque, sur la commune de Lussan, dans le département du Gard.

Menhir de la Lèque
Image illustrative de l’article Menhir de la Lèque
Vue générale de l'édifice
Présentation
Autre(s) nom(s) Menhir de la Pierre Plantée, Menhir de Lussan, Peyrefiche
Type Menhir
Période Néolithique
Protection Logo monument historique Classé MH (1910)
Visite accès libre
Caractéristiques
Dimensions 5,50 m x 1,60 m x 0,60 m
Matériaux Calcaire
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 35″ nord, 4° 23′ 40″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard
Commune La Lèque (hameau de Lussan)
Géolocalisation sur la carte : Gard
(Voir situation sur carte : Gard)
Menhir de la Lèque
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Menhir de la Lèque
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Menhir de la Lèque

Historique

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Le menhir de la Lèque est probablement le monument mégalithique le plus connu du Gard et il a été décrit à de nombreuses reprises à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle[1]. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 12 décembre 1910[2].

Description

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Il a été dressé sur un point culminant à environ 300 m d'altitude dominant le ravin de Merderis. Il mesure 5,50 m de hauteur pour une largeur et une épaisseur maximales de respectivement 1,60 m et 0,60 m. Sa circonférence à la base atteint 5 m. Les faces sont orientées est/ouest, elles ont été entièrement martelées. Le menhir est de forme régulière, fusiforme, il s’amincit progressivement de la base vers le sommet. Cette mise en forme est exceptionnelle pour les menhirs du département qui sont généralement des blocs bruts très légèrement dégrossis. La face est comporte à mi-hauteur une large plage circulaire, visible uniquement en lumière rasante, qui a été piquetée de manière plus accentuée[1].

Il comporte à la base deux échancrures correspondant à une tentative de débitage et quelques inscriptions modernes[1].

Notes et références

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  1. a b et c Jallot 1999, p. 319-320.
  2. Notice no PA00103069, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Luc Jallot, « Enquête typologique et chronologique sur les menhirs anthropomorphes : études de cas dans le Sud de la France, l'Ouest, l'Arc alpin et la Bourgogne », dans Actes du 2e colloque international sur la statuaire mégalithique. Saint-Pons de Thomières, du 10 au 14 septembre 1997, Albi, Revue de la fédération archéologique de l'Hérault, , 401 p. (ISSN 0221-4792), p. 317-350

Articles connexes

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Liens externes

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