Léon Maître
Léon Maître, né le à Troyes et mort le à Nantes, est un archiviste et historien français.
Président Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique | |
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Anatole de Brémond d'Ars-Migré (d) Christian de Wismes (d) | |
Président Société académique de Nantes et de Loire-Atlantique | |
Directeur Archives départementales de la Loire-Atlantique | |
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François Ramet (d) | |
Directeur Archives départementales de la Mayenne | |
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Naissance | |
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Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne () Société de l'Industrie de la Mayenne (d) Comité des travaux historiques et scientifiques |
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Archives conservées par |
Biographie
modifierÉlève du petit séminaire de Notre-Dame-des-Champs durant trois ans[1], il réussit le concours[1] d'entrée à l'École impériale des chartes à Paris[2], où il obtient le diplôme d'archiviste paléographe[3] avec une thèse intitulée Écoles épiscopales et monastiques de l'Occident depuis Charlemagne[1].
À sa sortie de l'École des chartes en 1865, il est nommé archiviste départemental de la Mayenne, puis en 1869 de la Loire-Inférieure.
Il est élu président de la société académique de Nantes en 1881[2]. Il est également membre non-résident du Comité des travaux historiques et scientifiques entre 1886 et 1914[3]. Entre 1896 et 1901 il conduit les recherches archéologiques dans l'abbatiale de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu[4].
Très marquées par l'approche méthodologique de Bizeul[5], ses recherches archéologiques tombèrent dans l'oubli faute de réédition. Mais ses contemporains ont souligné l'ampleur de sa production scientifique dans le domaine de l'archéologie antique et médiévale de la Loire-Inférieure[6].
Il prend sa retraite d'archiviste en 1910, à l'âge de 70 ans[1]. En 1921, il est fait chevalier de la Légion d'honneur[1].
Selon plusieurs sources[2],[3],[7], il est mort le , mais dans le registre du cimetière La Bouteillerie où il est enterré le , sa date de décès est le , ce que confirme l'extrait des actes de décès de Nantes figurant dans son dossier de Légion d'honneur[8]. Il est indiqué qu'il est « archiviste honoraire », et qu'il réside alors au numéro 342 de la place des Enfants-Nantais[9].
Hommages
modifierUne rue de Nantes à la pointe est de l'île Feydeau porte son nom.
Œuvres
modifierSource : catalogue de la Bibliothèque nationale de France[10].
- Histoire administrative des anciens hôpitaux de Nantes, Nantes, Veuve Camille Mellinet, 1875, 390 p.
- Dictionnaire topographique du département de la Mayenne, comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Société de l'industrie de la Mayenne, 1878, 356 p.
- La Station romaine de Mauves, Paris, Imprimerie nationale, 1886, extrait du Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques, no 3 de 1886.
- L'ancienne Baronnie de La Roche-Bernard, Nantes, E. Grimaud, 1893.
- Les Chatelliers paroissiaux en Bretagne, Vannes, Lafolye, 1894.
- Côtes bretonnes et vendéennes de la Vilaine à Olonne. Guide du baigneur, Nantes, Imprimerie moderne, 1895.
- L’Église de Saint-Philbert est-elle carolingienne ou de l'époque romane ?, 1901, 9 p.
- Géographie de la Loire-Inférieure, Nantes, T. Veloppé, 1902, 224 p.
- Dictionnaire des lieux habités de la Loire-Inférieure... comprenant les communes, villages, hameaux, châteaux, fermesse, écarts, Nantes, Archives départementales, 1909, 176 p.
- Les Hypogées et les cryptes des églises du Poitou antérieures à l'an mille, Niort, Clouzot, 1909, 76 p.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le Temps éditeur, , 414 p. (ISBN 978-2-363-12000-7).
- Martial Monteil, « Léon Maître (1840-1926), archiviste, historien et archéologue de Loire-Inférieure », 33 p., ABPO, .
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la vie publique :
Notes et références
modifier- Émile Gabory, « Léon Maître », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 87, no 87, , p. 437-439 (lire en ligne)
- Le Nail 2010, p. 274
- « Maître Léon Auguste », sur le site du comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le )
- Léon Maître, Une Église carolingienne à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Caen, Henri Delesques, , 41 p. (lire en ligne)
- « Emule et digne successeur de M. Bizeul, le premier initiateur de nos anciennes voies romaines,...» Alain de Botmelas, « Les villes disparues de la Loire-Inférieure, Compte-rendu », sur Gallica, , p. 139-140. Lui-même dédicacera à la mémoire de Bizeul l'opus consacré à Blain de cet ensemble, se qualifiant de « son continuateur reconnaissant ».
- Voir la liste des écrits archéologiques de L. Maître dans l'article Martial Monteil, « Léon Maître (1840-1926), archiviste, historien et archéologue de Loire-Inférieure », 33 p., Revue Historique de l’Ouest, vii, p. 28-33.
- « Notice sur Léon Maître », sur le site de la Bibliothèque nationale de France (consulté le )
- Conservé aux Archives nationales à Fontainebleau (LH/1700/3) et consultable en ligne dans la base Léonore.
- « Maître Léon - 1926 - Bouteillerie », sur Archinoe - Archives municipales de Nantes (consulté le )
- « Catalogue de la BnF », sur site de la Bibliothèque nationale de France (consulté le )