Boualem Sansal
Boualem Sansal, né le à Theniet El Had (Algérie), est un écrivain franco-algérien d'expression française (naturalisé en 2024), principalement romancier mais aussi essayiste. Il publie ses ouvrages en Algérie, en France ou en Allemagne. Il est le lauréat de plusieurs prix littéraires, dont le grand prix du roman de l'Académie française 2015 pour son roman 2084 : la fin du monde.
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ⴱⵓⴰⵍⴰⵎ ⵙⴻⵏⵚⴰⵍ |
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prix du premier roman prix Tropiques prix Michel-Dard grand prix RTL-Lire grand prix de la francophonie prix Nessim-Habif de l'Académie royale de Belgique prix Louis-Guilloux prix de la paix des libraires allemands prix du Roman-News prix du roman arabe prix Édouard-Glissant (2007) chevalier des Arts et des Lettres (2012) grand prix de la francophonie de l'Académie française (2013) grand prix du roman de la Société des gens de lettres (2008) médaille d'or de la Renaissance française (2014) docteur honoris causa de l'ENS Lyon (2013) grand prix du roman de l'Académie française (2015) prix international de la laïcité (France, 2018) membre associé de l'Académie des sciences d'outre-mer (2020) prix Méditerranée (2021) membre de l'académie franco-allemande à Paris prix de la Licra Paris (2023) prix Constantinople (2023) |
Le Serment des barbares, Poste restante : Alger, lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes, L'Enfant fou de l'arbre creux, Le Village de l'Allemand, 2084 : la fin du monde |
Biographie
Famille et formation
Boualem Sansal est né le à Theniet El Had, village des monts de l'Ouarsenis, en Algérie. Son père, Abdelkader Sansal, est d'origine marocaine[1], et issu d'une famille du Rif au Maroc qui s'installe en Algérie. Sa mère, Khdidja Benallouche, a reçu une instruction et une éducation occidentales[2].
Boualem Sansal a une formation d'ingénieur de l'École nationale polytechnique ainsi qu'un doctorat d'économie. Il a été enseignant, consultant, chef d'entreprise et haut fonctionnaire au ministère de l'Industrie algérien.
Débuts littéraires
Son ami Rachid Mimouni (1945-1995) l'encourage à écrire. Sansal, bien que grand lecteur, ne se vouait pas à l'écriture. Il commence pourtant à écrire en 1997, alors que la guerre civile algérienne (la « décennie noire ») bat son plein. Il cherche à entrer dans l'esprit de ses compatriotes, pour tenter de comprendre puis d'expliquer ce qui a mené à l'impasse politique, sociale et économique de son pays, et à la montée de l'islamisme[3].
En 1999, il publie son premier roman, Le Serment des barbares, qui reçoit le prix du premier roman et le prix Tropiques. Il y écrit :
« L'Université […], elle enseigne en arabe, ce qui se conçoit, à des étudiants qui ne pratiquent que leur langue et c'est marre[4] : l'algérien, un sabir fait de tamazight, d'un arabe venu d'ailleurs, d'un turc médiéval, d'un français XIXe et d'un soupçon d'anglais new-age[5]. »
Cet ouvrage connaît un très grand succès de librairie : Sansal est invité au printemps 2000 au festival du premier roman de Chambéry et, en été, au festival Les Nuits & les Jours de Querbes. Depuis, il multiplie les rencontres avec ses lecteurs, en France ou en Allemagne.
Consécration littéraire et tensions avec le pouvoir algérien
En 2003, Boualem Sansal est rescapé du séisme meurtrier qui touche sa région à Boumerdès. Après avoir été porté disparu pendant un certain temps, il est retrouvé grâce à un appel lancé par la télévision algérienne.
La même année, c'est en France qu'est publié son troisième roman, Dis-moi le paradis, description de l'Algérie post-coloniale, à travers les portraits de personnages que rencontre le personnage principal, Tarik, lors de son voyage à travers ce pays. Le ton est très critique envers le pouvoir algérien, se moquant de Boumédiène, critiquant ouvertement la corruption à tous les niveaux de l'industrie et de la politique, l'incapacité à gérer le chaos qui a suivi l'indépendance, et attaquant parfois violemment les islamistes. Il critique également l'arabisation de l'enseignement[6]. En réponse à l'ouvrage, il est renvoyé de son poste au ministère de l'Industrie.
En 2005, s'inspirant de son histoire personnelle, il écrit Harraga[7] (harraga signifie « brûleur de route », surnom que l'on donne à ceux qui partent d'Algérie, souvent en radeau dans des conditions dramatiques, pour tenter de passer en Espagne). Pour la première fois, les personnages principaux sont deux femmes : Lamia, médecin pédiatre qui vit dans la misère à Alger, et Cherifa, qu'elle recueille alors que cette dernière est enceinte de cinq mois[8]. Encore une fois, le ton est très critique envers le pouvoir algérien[9].
En 2006, son nouveau livre Poste restante, Alger, une lettre ouverte à ses compatriotes, est censuré dans son pays. Après la sortie de ce pamphlet, il est menacé et insulté[6], mais il décide de rester en Algérie. En 2007, il publie Petit éloge de la mémoire, récit épique de l'aventure berbère.
Son roman Le Village de l'Allemand, sorti en , est censuré en Algérie, car il fait le parallèle entre islamisme et nazisme. Le livre raconte l'histoire du SS Hans Schiller, qui fuit en Égypte après la défaite allemande, et se retrouve ensuite à aider l’Armée de libération algérienne, pour finalement devenir un héros de guerre et se retirer dans un petit village perdu[10]. Le livre s'inspire d'un destin réel, découvert par la presse dans les années 1980.
En , il choisit de se rendre au Salon du livre de Paris, malgré la polémique soulevée dans le monde arabe quant au choix d'Israël comme invité d'honneur et l'appel au boycott venant des pays arabes et de certains intellectuels[11]. Il s'en explique par la formule : « Je fais de la littérature, pas la guerre », ajoutant : « La littérature n'est pas juive, arabe ou américaine, elle raconte des histoires qui s'adressent à tout le monde[11]. » Ce choix aggrave sa situation en Algérie.
En 2011, Boualem Sansal habite près d'Alger, dans la ville de Boumerdès[12]. Il publie un livre très personnel, écrit trois mois après la mort de sa mère[12]. Ce nouveau roman, Rue Darwin, est l'histoire d'une famille prise dans la guerre d'Algérie et dont le personnage de Yaz ressemble beaucoup à Sansal ; la rue Darwin est une rue où l'auteur a vécu dans son enfance, à cent mètres de la maison d'Albert Camus[12].
En , il fait partie du jury de la Berlinale 2012, sous la présidence de Mike Leigh[13] et, en mai de la même année, participe à la troisième édition du Festival international des écrivains à Jérusalem, suscitant de nombreuses critiques dans le monde arabe[14],[15]. Il fait un récit plein d'humour de son voyage[16].
En 2018, il participe à l'écriture d'un ouvrage commun, Le Nouvel Antisémitisme en France, sous la direction de Philippe Val, dans lequel il écrit que le gouvernement français participe « au plan de conquête de la planète par la soumission de ses habitants à l’islam », ce que lui reproche Nicolas Lebourg[17], chercheur et membre à l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès[18].
Il publie une nouvelle fable futuriste et prophétique, Le Train d'Erlingen, ou La Métamorphose de Dieu chez Gallimard, réflexion sur les crises migratoires et la montée en puissance de l'islamisme en Europe. Il déclare :
« Oui, l'Europe a peur de l'islamisme, elle est prête à tout lui céder. […] La réalité en boucle n'a pas d'effet sur les gens, en apparence du moins. On l'a vu en Algérie durant la décennie noire : les gens qui, au début, s'émouvaient pour une victime du terrorisme ont fini après quelques mois de carnage par ne ressentir d'émotion que lorsque le nombre des victimes par jour dépassait la centaine, et encore devaient-elles avoir été tuées d'une manière particulièrement horrible. Terrible résultat : plus les islamistes gagnaient de terrain et redoublaient de cruauté, moins les gens réagissaient. L'info tue l'info, l'habitude est un sédatif puissant et la terreur, un paralysant violent[19]. »
Arrestation en 2024
Boualem Sansal est naturalisé français par le président Emmanuel Macron lui-même en 2024[20]. Selon son ami Xavier Driencourt, il cherche alors à « s'installer en France »[21], où son épouse est hospitalisée[22].
Le , le magazine Marianne révèle que, arrivé le à Alger, Sansal a été arrêté par la police algérienne[23] et mis en garde à vue. Il risque des peines de prison pour « atteinte à l'unité nationale », une procédure pénale étant ouverte contre lui. Celle-ci serait liée à de récentes déclarations faites au média Frontières : « Quand la France a colonisé l'Algérie, toute la partie ouest de l'Algérie faisait partie du Maroc : Tlemcen, Oran et même jusqu'à Mascara. Toute cette région faisait partie du royaume[24],[25]. »
En Algérie, la nouvelle est accueillie avec une certaine indifférence. Alors que l'hebdomadaire français Télérama décrit Boualem Sansal comme un intellectuel issu « de la gauche laïque algérienne »[26], selon le quotidien algérien en ligne TSA, Sansal est réputé, tant en France qu'en Algérie, adhérer sans réserve aux thèses de l'extrême-droite française, notamment celles les plus hostiles à l'Algérie[27]. Les médias algériens dénoncent également son positionnement perçu comme favorable au Maroc, dans un contexte marqué par la montée de discours expansionnistes au sein du royaume. Par ailleurs, il est accusé d'adopter des positions hostiles à l'islam, aux musulmans en général, et plus particulièrement aux immigrés algériens[27].
Le 11 décembre 2024, lors d'une audience pour faire appel de sa détention, la chambre d'accusation rejette cette demande d'appel et maintient en incarcération Boualem Sansal[28].
Vie privée
Il est marié avec Naziha[29], une enseignante de mathématiques à Boumerdès, qui fut obligée de démissionner[30]. Gravement malade, elle est soignée en France en 2024[22].
Engagements et prises de position
Du 6 au 8 octobre 2012, Boualem Sansal et l'écrivain israélien David Grossman se retrouvent à Strasbourg, avec le soutien du Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe, et lancent « L’appel de Strasbourg pour la paix », dans le cadre du premier Forum mondial de la démocratie organisé par le Conseil de l’Europe. Près de 200 écrivains venant de cinq continents ont depuis signé cet appel, et se sont déclarés prêts à s’engager pour faire progresser la paix et la démocratie partout dans le monde.
Sansal est connu pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l'islam en particulier :
« La religion me paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire. L'islam est devenu une loi terrifiante, qui n'édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu'il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l'islam[12]. »
Il met régulièrement en garde contre la progression de l'islamisme, particulièrement en France. À la fondation Varenne, le 13 décembre 2016, il déclare :
« [Les Algériens sont] inquiets parce qu’ils constatent jour après jour, mois après mois, année après année, que la France ne sait toujours pas se déterminer par rapport à l’islamisme : est-ce du lard, est-ce du mouton, est-ce de la religion, est-ce de l’hérésie ? Nommer ces choses, elle ne sait pas, c’est un souci. Pendant ce temps, le boa constrictor islamiste a largement eu le temps de bien s’entortiller, il va tout bientôt l’étouffer pour de bon[31]. »
Il écrit : « La vérité se tient mieux dans le silence[32] » ; ainsi que : « Dieu appartient à qui s'approprie son message[33]. » Et, dans 2084 : la fin du monde : « La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n'est plus fort qu'elle pour faire détester l'homme et haïr l'humanité. »
Sansal est très critique envers les pouvoirs :
« Bouteflika est un autocrate de la pire espèce […] C'est pourtant lui que les grandes démocraties occidentales soutiennent et à leur tête la France de Sarkozy[11]. » Il ajoute : « Je pense souvent à l'exil mais où, chez Bush, chez Sarkozy ? Remplacer un malheur par un autre n'est pas ce qu'on peut appeler une bonne décision[11]. »
Et, dans Dis-moi le paradis, il s'en prend aussi à « la bêtise souveraine » :
« Vinrent les guerres, toutes les guerres, les mouvements de population, les holocaustes, les famines, les déclarations solennelles, les liesses propices aux mensonges, les longues attentes sur le qui-vive, puis les guerres reprirent, les clivages de fer, les vieilles haines ressuscitées, les exils, les exodes, et encore les mots qui blessent, les mots qui tuent, les mots qui nient. Mais toujours, inchangée dans la guerre ou la paix de l'entre-deux, marchant en tête, discourant à perte de vue, pontifiante et grossière : la bêtise souveraine[34]. »
En , il est signataire de la tribune controversée « N'effacez pas Gérard Depardieu » visant notamment à défendre la présomption d'innocence de Gérard Depardieu, alors accusé de viol, agression sexuelle et harcèlement sexuel[35].
Œuvres
Romans
- 1999 : Le Serment des barbares, Gallimard, « Folio » no 3507 – prix du premier roman 1999, prix Tropiques 1999
- 2000 : L'Enfant fou de l'arbre creux, Gallimard, « Folio » no 3641 – prix Michel-Dard
- 2003 : Dis-moi le paradis, éd. Gallimard, coll. « Blanche » (ISBN 978-2-0707-6772-4)
- 2005 : Harraga, Gallimard, « Folio » no 4498
- 2008 : Le Village de l'Allemand ou Le Journal des frères Schiller, Gallimard – grand prix RTL-Lire 2008, grand prix de la francophonie 2008, prix Nessim-Habif (Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique), prix Louis-Guilloux[6].
- 2011 : Rue Darwin, Gallimard – prix du Roman-News 2012[36]
- 2015 : 2084 : la fin du monde, Gallimard – Grand prix du roman de l'Académie française 2015 Ce roman de science-fiction, inspiré par 1984 d'Orwell, crée un monde fondé sur l'amnésie et la soumission à un dieu unique et où le pouvoir religieux extrémiste a lancé une nouvelle langue, l'abilang : « L'abilang n'était pas une langue de communication comme les autres puisque les mots qui connectaient les gens passaient par le module de la religion. »
- 2018 : Le Train d'Erlingen, ou la Métamorphose de Dieu, Gallimard, 250 pages (ISBN 978-2-07-279-839-9)[37],[38]
- 2020 : Abraham ou La Cinquième Alliance, Gallimard, coll. « Blanche ».
- 2024 : Vivre : le compte à rebours, 234 pages, Gallimard (ISBN 978-2-07-304477-8).
Nouvelles
- 2001 : La Voix, Gallimard / Le Monde
- 2004 : La Femme sans nom, Littera et l’Aube
- 2005 : « La vérité est dans nos amours perdues », dans Des nouvelles d'Algérie, éd Métailié
- 2005 : « Homme simple cherche évènement heureux », Le Monde
- 2005 : « Tous les bonheurs ne valent pas le déplacement », Magazine des Beaux Arts
- 2006 : « La terrible nouvelle », Le Monde
- 2008 : « Ma mère » in Ma mère (collectif), Chèvrefeuille étoilée
- 2008 : « Rendez-vous à Clichy-sous-Bois : Mohand ou la mort au coin de la rue » in Des nouvelles de la banlieue (collectif), Textuel/Ivre d'images
Essais
- 2006 : Poste restante : Alger : lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes, éd. Gallimard, « Folio » n° 4702
- 2007 : Petit Éloge de la mémoire : Quatre Mille et Une Années de nostalgie, éd. Gallimard, « Folio » n° 4486
- 2013 : Gouverner au nom d'Allah : Islamisation et Soif de pouvoir dans le monde arabe, éd. Gallimard
- 2017 : L'Impossible Paix en Méditerranée, avec Boris Cyrulnik, dialogue animé par José Lenzini, éditions de l'Aube
- 2020 : France-Algérie, Résilience et Réconciliation en Méditerranée, avec Boris Cyrulnik, dialogue , éditions Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-5168-1)
- 2021 : Où va la France ?, tribune publiée dans Le Figaro[39]
- 2021 : Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre, Gallimard
- 2024 : Le Français, parlons-en !, éditions du Cerf
Livres techniques
- 1986 : La Combustion dans les turboréacteurs, éd. OPU, Alger
- 1989 : La Mesure de la productivité, éd. OPU, Alger
Autres
- 2001 : La Médiation dans l’art contemporain, musée du Jeu de Paume, Paris
- 2002 : « Alger, mon amour », dans Amours de villes, villes africaines, coéd. Fest’Africa / Dapper littérature
- 2003 : « L’âge de raison », dans Journal intime et politique, Littera-l’Aube
- 2003 : « Souvenirs d’enfance et autres faits de guerre », dans L’Algérie des deux rives, coéd. Fayard / Mille et une nuits, Paris
- 2005 : « L’odyssée de la mémoire », Senso Magazine, Paris
- 2006 : Les Guerres d’Algérie, université de Berkeley
- 2006 : La Question linguistique en Algérie, Lyriades
- 2007 : C’était quoi, la France, éd. Gallimard, Paris
- 2012 : Manifeste pour l'hospitalité des langues, Gilles Pellerin, Henriette Walter, Wilfried N'Sondé, Boualem Sansal, Jean-Luc Raharimanana et Patrice Meyer-Bisch, éd. La Passe du vent
- 2017 : « La France, État altéré »[40], dans The New York Times
- 2024 : Sous la dir. Daniel Salvatore Schiffer L'Humain au centre du monde - Pour un humanisme des temps présents et à venir. Contre les nouveaux obscurantismes, Éditions du Cerf, 392 pages
En revue
- Contributions à la revue Front Populaire[41]
Distinctions
Ordres et décorations
Prix littéraires
- 1999 : Prix du premier roman et prix Tropiques pour son roman Le Serment des barbares
- 2007 : Prix Édouard-Glissant[42]
- 2008 : Grand prix RTL-Lire pour son roman Le Village de l'Allemand
- 9 juin 2011 : Prix de la paix des libraires allemands, pour la manière dont il « critique ouvertement la situation politique et sociale de son pays[43]. »
- 2012 : Prix du roman arabe pour le livre Rue Darwin[44],[45] ; prix du Roman-News pour ce même roman
- 13 juin 2013 : Grand prix de la francophonie de l'Académie française[46]
- 2013 : Prix Jean-Zay pour son essai Gouverner au nom d'Allah
- 2014 : Médaille d'or de La Renaissance française pour l'ensemble de son œuvre
- 2015 : Grand prix du roman de l'Académie française pour son roman 2084 : la fin du monde
- 2018 : Prix international de la laïcité de l'association française Comité Laïcité République[47]
- 23 avril 2022 : Prix Méditerranée pour son roman Abraham ou La cinquième Alliance
- Il est le troisième écrivain algérien à le recevoir après Tahar Djaout et Kamel Daoud, trois écrivains engagés contre les excès du pouvoir algérien ou de l'islamisme[48].
- 4 juin 2023 : Prix de la Licra (fédération de Paris)
- 15 juin 2023 : Prix Constantinople, décerné à Paris pour l'ensemble de son œuvre
Notes et références
- « Son œuvre, ses prises de position… Qui est Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien porté disparu ? ».
- Kaoutar Harchi, Je n'ai qu'une langue et ce n'est pas la mienne, Fayard/Pauvert, (lire en ligne).
- Rencontre avec Boualem Sansal à la bibliothèque de Gap, 28 janvier 2009, dont le contenu est retranscrit sur le site Litera05 sous le titre « Rencontre avec Boualem Sansal ».
- Expressions francaises, dictons. Définition, signification et origines des expressions françaises, « C’est marre », sur expressions-francaises.fr, (consulté le ).
- Le Serment des barbares, 1999, coll. « Folio » 2507, p. 391.
- Ouest-France, « Boualem Sansal, le courage et la colère », 3 juillet 2008.
- Désirée Schyns, « Harraga dans la littérature francophone : Boualem Sansal, Tahar Ben Jelloun, Mathias Enard et Marie Ndiaye », in Romanische Studien 3 (2016), en ligne.
- Cherifa est arrivée chez Lamia sur le conseil du frère de celle-ci, Sofiane, qui est en route pour entrer en Espagne clandestinement.
- « Lettre ouverte à Jean Daniel ».
- « L'Algérie à vif » sur lexpress.fr.
- « Boualem Sansal : « Je fais de la littérature, pas la guerre » », interview par Sid Ahmed Hammouche, Rue89, 13 mars 2008.
- Marianne Payot, « Boualem Sansal : « Il faut libérer l'islam » », L'Express, 14 août 2011.
- Aux côtés de Anton Corbijn, Asghar Farhadi, Charlotte Gainsbourg, Jake Gyllenhaal, François Ozon et Barbara Sukowa.
- « Boualem Sansal à Jérusalem », sur Kabyles.net, .
- Misha Uzan, « Israël - Boualem Sansal, la visite tumultueuse d'un écrivain algérien en Israël », sur Israël Info, .
- Boualem Sansal, « Je suis allé à Jérusalem… et j'en suis revenu riche et heureux », sur Le Huffington Post, .
- Nouvel antisémitisme en France.
- « Un article sur l'approche complotiste du livre Le Nouvel Antisémitisme en France », Libération, (lire en ligne).
- « Boualem Sansal : oui, l'Europe a peur de l'islamisme, elle est prête à tout lui céder », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- https://www.leparisien.fr/politique/il-incarne-tout-ce-que-nous-cherissons-macron-le-pen-vives-inquietudes-apres-la-disparition-de-boualem-sansal-21-11-2024-EZT72YKK4BF7RNWVOET7PB7O4U.php
- « Ce que l'on sait de l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal », France TV Info, (lire en ligne)
- « L’écrivain Boualem Sansal arrêté en Algérie », Paris Match, (lire en ligne).
- « L'écrivain Boualem Sansal emprisonné en Algérie », sur Marianne, (consulté le ).
- « Afrique. Arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal », sur rfi.fr, (consulté le ).
- Éditorial, « Boualem Sansal : le silence injustifiable d’Alger », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- Romain Jeanticou, « Algérie, islam, immigration… Autour de Kamel Daoud et Boualem Sansal, des passions très françaises », sur telerama.fr, (consulté le ).
- « Pourquoi les discours de Kamel Daoud et Boualem Sansal posent problème », sur TSA, (consulté le )
- « Algérie : l’écrivain Boualem Sansal reste en prison », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Franz-Olivier Giesbert, « Islamisme, la charge de Boualem Sansal », Revue des Deux Mondes, (lire en ligne).
- David Caviglioli, « Boualem Sansal : le kamikaze », Le Nouvel Obs, (lire en ligne).
- Boualem Sansal, « Intervention », sur le site de la Fondation Varenne, .
- Dis-moi le paradis, 2003, p. 96.
- Dis-moi le paradis, 2003, p. 99.
- Dis-moi le paradis, 2003, p. 99-100.
- « Accusé de violences sexuelles : une tribune de soutien à Gérard Depardieu qui crée le malaise », sur L'indépendant, (consulté le ).
- « Boualem Sansal obtient le prix du Roman-News », sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
- Nicolas Weill, « Boualem Sansal, le sourire dissident », Le Monde, (lire en ligne).
- « 32_ Le train d’Erlingen, Boualem Sansal », sur Club de Mediapart, (consulté le ).
- Boualem Sansal, « «Où va la France?» : Boualem Sansal s’interroge sur les racines du déclin », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Boualem Sansal, « Opinion | Boualem Sansal: La France, état altéré », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- Voir sur frontpopulaire.fr.
- Ce prix récompense les œuvres développant une réflexion sur le métissage et toutes les formes d’émancipation, celle des imaginaires, des langues et des cultures. Il honore une œuvre artistique marquante de notre temps selon les valeurs poétiques et politiques du philosophe et écrivain Édouard Glissant.
- LeNouvelObs.fr, BibliObs, « Boualem Sansal : le dissident », par Grégoire Leménager, 13 octobre 2011.
- « Comment Boualem Sansal a fini par recevoir le prix du Roman arabe », Le Nouvel Observateur, 23 juin 2012 (consulté le ).
- Avec l'opposition des ambassadeurs arabes qui financent le prix. Cf. « Boualem Sansal privé du prix du Roman arabe », sur Le Monde (consulté le ).
- Ce prix, doté de 20 000 euros, est destiné à « couronner l’œuvre d’une personne physique francophone qui, dans son pays ou à l’échelle internationale, aura contribué de façon éminente au maintien et à l’illustration de la langue française. »
- Prix de la laïcité pour B. Sansal.
- Thierry Bouldoire, « Perpignan : Boualem Sansal, Prix Méditerranée de littérature 2022 », sur L'indépendant, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Saïd Mohammedi (1912-1994) (comme lien nécessaire pour Le Village de l'Allemand)
- Harraga
- Littérature maghrébine francophone
- Littérature de l'Algérie
Liens externes
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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- Ressource relative à la bande dessinée :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Grand entretien avec Boualem Sansal (à lire et en vidéo), accompagné d'un dossier sur l'écrivain, en ligne sur BibliObs, le site littéraire du Nouvel Observateur